Congo-Brazzaville: Développement local - Des micro-projets à Mbama pour l'auto-prise en charge des communautés

La ministre de l'Environnement et du Développement durable, Arlette Soudan-Nonault, en sa qualité de députée non-siégeant, a échangé, le 6 janvier à Mbama, dans le département de la Cuvette-Ouest, avec les ressortissants de sa circonscription électorale sur l'accompagnement de quatre-vingt-sept micro-projets locaux et sur l'essor économique de cette circonscription.

Quatre-vingt-sept micro-projets pour vingt-sept villages, soit trois par village et par quartier, sont consignés dans le plan de développement de Mbama. Les travaux champêtres, l'élevage des boeufs, des ovins, la pisciculture sont les activités agropastorales réalisées par les communautés. Pour soutenir ces initiatives, la ministre Arlette Soudan-Nonault a offert aux groupements agropastoraux cent-quarante-cinq houes, machettes, haches, cent limes et trois motos tricycles. Afin de répondre aux urgences sociales et de sécurité, une moto a été offerte au commissariat de police local.

« Ces micro-projets, destinés aux générations actuelles et futures, aideront les jeunes, orphelins et les veuves, à s'auto-prendre en charge », a commenté Misère Davin Ayo, suppléant de la députée de Mbama.

Quant à la déclinaison de ces micro-projets en projets viables et bancables, un expert a travaillé avec les communautés pour la constitution juridique de ces groupements agropastoraux. Ceux-ci seront formés également à la gestion financière, à l'administration technique des groupements agropastoraux locaux et à la mise en place des comités de gestion.

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« Le comité de gestion une fois mis en place, s'en suivra le déblocage des fonds pour financer les projets. Les jeunes du village Abana ont besoin d'avoir un enclos pour protéger leurs boeufs et un hangar pour placer la pierre à lécher ainsi que les produits phytosanitaires. L'effectif des boeufs leur sera ajouté après avoir amélioré leur projet bancable mais, il faut la formation de ces groupements agropastoraux car la transformation active du milieu de vie concerne tout le monde. Chaque partie prenante doit participer dans le milieu de vie, que ce soit d'un point de vue économique, social, communautaire, ou autre », a assuré Jean Edouard Massamba, sous-préfet de Mbama.

En rapport avec la gestion des projets agropastoraux, la ministre a évoqué la notion de développement durable, le respect de l'environnement, le bon choix des produits phytosanitaires. « Notre dépendance à l'environnement est très importante. Tous nos besoins fondamentaux sont apportés par l'environnement. Nous allons vous accompagner à développer ces projets en respectant les notions environnement et développement durable. Nous devons penser pour les générations futures. D'ailleurs, nous allons ériger à Mbama la maison du développement durable », a promis Arlette Soudan-Nonault.

Elle a ajouté que « Protéger l'environnement, c'est protéger notre source de nourriture et d'eau potable. Tout ce que nous mangeons et buvons provient de la nature. Or; toute pollution finit par se retrouver un jour dans notre nourriture, dans l'eau que nous buvons ou dans ce que nous mangeons ».

Notons qu'avec plus de sept mille habitants, la ville de Mbama devrait normalement être érigée en communauté urbaine car elle compte vingt-sept villages à forte concentration humaine, notamment Talas, Akwa, Oka Bamba, Ambéla, Mboma, Endouo, Enkéya, Owoki, Obélé, Essoura Ngoma, Avoura, Empaka, Okela Taka, Voula, Okeka, Ngoma, Odia Bemboulou, Kesi Keri, Ossererontsiéné, Okoba, Beyi Mboulou, Mina, Doubandzo, Abana, Ediki, Endéké et Ongomba.

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