Présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Bernard Goumou, la huitième session du comité national permanent de suivi de la mise en place des résolutions du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen s'est tenue ce lundi 08 janvier 2024 à la Primature. C'était en présence de quelques membres du Gouvernement, des Facilitatrices du cadre de dialogue, les partis politiques et la société civile.
L'ordre du jour portait entre autres sur l'adoption du procès-verbal de la septième session du comité de suivi, le niveau d'exécution des décisions de la 7ème session du Comité.
Au sortir de la rencontre, Dr Makalé Traoré, Porte-parole des Facilitatrices est revenue sur le déroulé de la rencontre et ce qui a été retenu :
« Nous avons passé en revue l'ensemble des décisions prises par le comité national permanent de suivi de la mise en place des résolutions du cadre de dialogue toute l'année 2023. Il était question de voir ce qui a été fait et ce qui n'a pas été fait. La conclusion est que beaucoup de choses ont été faites avec l'implication particulière du Premier ministre en collaboration avec le ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, du ministère du Plan et de la Coopération Internationale et celui des Affaires étrangères.
Nous avons également tiré les leçons de la remise du rapport du processus du cadre de dialogue et nous avons demandé qu'avec la méthodologie qui est en place, la maison du cadre de dialogue qui existe maintenant et qui donne du sens à la permanence du dialogue en Guinée, que nous acceptions désormais de parler de nos problèmes en Guinée entre nous et dans ce cadre qui peut être amélioré, complété et amendé.
Nous avons demandé, nous facilitatrices, que nous soyons déchargées à compter de maintenant des charges quotidiennes de gestion du cadre de dialogue. Naturellement, nous restons au sein du comité permanent mais en ce qui concerne la gestion quotidienne du cadre de dialogue, le ministère de l'Administration du territoire peut prendre le relai en collaboration avec le Comité.
Cela a été difficile à accepter mais c'est une étape importante que nous allons gérer ensemble. La méthodologie est là, les structures sont là, la Maison du dialogue est là. Nous pensons que l'essentiel est fait. Le Premier ministre a validé cela. Naturellement, nous restons dans le processus et nous continuons à l'appuyer de bout en bout ».