Ile Maurice: Shafeek Jhummun demande la radiation des charges provisoires

Le directeur de Hammer Head Ltd, Shafeek Jhummun, qui fait face à une accusation provisoire de «cruelty to animals» sous l'article 3 de l'AnimalWelfare Act pour détention illégale de primates dans un bâtiment à Jin Fei, demande la radiation des charges provisoires. Son avocat, Me Imtihaz Mamoojee, a présenté la demande devant le tribunal de Pamplemousses, hier mardi 9 janvier, et l'affaire sera de nouveau appelée le 6 février pour que le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) communique sa position.

Presque un an après cette affaire, Shafeek Jhummun souligne que l'enquête de la police n'a rien trouvé qui pourrait l'incriminer jusqu'ici et que ceci consiste un abus de procédures. L'homme de loi de Shafeek Jhummun a déposé les points pour motiver sa demande de radiation des charges provisoires. Me Imtihaz Mamoojee estime que plusieurs mois se sont écoulés et que la police ne détient toujours aucune preuve contre son client. Ce dernier a attendu presque un an et aucune charge formelle n'a été logée contre lui dans cette affaire. Le DPP a demandé du temps pour prendre une décision.

Le 17 mars, des officiers du National Parks and Conservation Service et du ministère de l'Agro-industrie avaient, lors d'une descente sur les lieux à Jin Fei, Riche-Terre, saisi 446 macaques. L'homme d'affaires a déjà déposé une injonction contre le ministère pour qu'on ne se débarrasse pas de ses singes car, maintient-il dans son affidavit, il a déjà beaucoup investi dans ce projet et qu'il a tous les permis requis. Shafeek Jhummun fait ressortir que le site de Jin Fei était temporairement utilisé dans l'attente de l'achèvement du nouveau site du Val, où il avait déjà les permis nécessaires pour lancer le projet. Shafeek Jhummun dit avoir déjà investi plus de Rs 50 millions à cet effet. Il maintient que les macaques n'étaient pas maltraités et qu'ils recevaient des soins médicaux dans des cages individuelles. La demande devant la Cour suprême est toujours en suspens.

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Nouvelle injonction

Le 26 décembre, Shafeek Jhummun a fait parvenir une nouvelle mise en demeure au ministère de l'Agroindustrie afin de réitérer sa demande. Il y a ajouté de nouveaux éléments et a souligné qu'il avait déposé une plainte le 23 novembre auprès du ministère en raison d'une fuite d'informations relatives à la saisie et aux documents saisis. Shafeek Jhummun précise que des photos et des messages ont été publiés sur les réseaux sociaux dans l'intention de nuire à sa réputation, provenant de ses concurrents.

Le directeur de Hammer Head souligne que les singes qui sont actuellement en la possession du ministère subissent des mauvais traitements et ne font pas l'objet d'une surveillance appropriée. Il souligne que la saisie, conformément à l'article 47 de la Native Terrestrial Biodiversity and National Parks Act, doit s'effectuer en conformité avec un ordre de la cour. Dans son cas, il affirme qu'il n'y avait aucune raison justifiant la saisie de ses singes.

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