Ce mardi, le chargé de communication de la coordination régionale des enseignants contractuels Lamarana Songoly Baldé s'est livré à un exercice inhabituel parce qu'il s'agit ni plus moins de lettre à la place publique, les excès et autres manquements du coordinateur régional dont entre autre des extorsions de fonds et une mauvaise gestion du collectif.
Déjà pour lancer les hostilités, Lamarana Baldé a parlé des 20.000 prélevés par le coordinateur et son équipe restreinte lors de la première paie avec la précision que pour la préfecture de Labé, il était difficile de trouver un montant fixe car certains ont dû verser 30000 et d'autres encore 20.000 mais il est convaincu que pour les préfectures de Tougué et Koubia le montant est 7 millions de francs guinéens et des broutilles.
De plus en plus déterminé, le chargé de communication des enseignants contractuels a révélé que lors de la paie à Mali, Alpha Mamadou Cellou Diallo avait pris la bagatelle de deux millions et des broutilles aux enseignants et il a été rattrapé par un appel du secrétaire général en charge des collectivités qui a menacé de le mettre aux arrêts, s'il atteint Sigon avant de rapatrier le montant, chose faite par Orange Money.
Et pour le clou des charges, Alpha Mamadou Cellou Diallo se livrerait à une sorte de règlement de compte contre toutes les voix discordantes qu'il retire de la plateforme sociale sur internet si elles s'opposent à ses désidératas estime Lamarana Baldé.
Joint au téléphone, le coordinateur régional des enseignants contractuels Alpha Mamadou Cellou Diallo a estimé que si quelqu'un s'estime arnaqué d'ester en justice et de mettre toutes les preuves de son côté.
Du reste pour lui, son accusateur ne s'exprime au nom d'aucune coordination et que pour sa part les affaires de la corporation se discutent en AG.
"Moi je n'ai pas les muscles pour me mesurer à un enseignant contractuel, mais je suis musclé pour atteindre les objectifs qu'on s'est fixé..."
Les choses auraient pu s'achever là mais dans la même émission, l'antenne a été exclusivement ouverte aux enseignants contractuels et la constante de l'extorsion des 20.000 francs s'est dégagée et bien d'enseignants ont donné raison au chargé de communication et une femme au moins a estimé que de son point de vue, même si le coordinateur a des problèmes le chargé de communication zieuterait son poste.
Les enseignants les plus pondérés ayant appelé souhaitaient simplement que la tempête se calme et que le combat commun se poursuive mais pas en rangs dispersés.
