Une délégation de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), conduite par le président Guy Blaise Mayolas, a échangé avec le ministre de la Communication et des Médias à qui elle a sollicité l'appui des médias dans la couverture médiatique du championnat national de football.
Le président de la Fécofoot a souligné au ministre de la Communication et des Médias, gestionnaire administratif des organes de presse publics, que son institution veut professionnaliser son championnat national. Ainsi, pour bien accomplir cette mission, elle a besoin de l'apport et/ou de l'accompagnement des médias.
« La Fécofoot travaille sur un grand projet de professionnalisation de son championnat national. Conscient de ce que nous ne pouvons pas atteindre cet objectif sans les médias, nous sommes donc venus poser le problème au ministre de la Communication et des Médias afin d'obtenir de lui l'appui des organes de presse. Il s'agit de la diffusion et de la retransmission des matches de football que nous voulons élargir aux médias privés. Une commission mixte sera mise en place pour travailler sur ce dossier », a précisé Guy Blaise Mayolas.
Le Pnud va appuyer la formation des journalistes
Après s'être entretenu avec la fédération congolaise de football, Thierry Moungalla a conféré avec une délégation du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) conduite par sa représentante résidente au Congo, Adama-Dian Barry. Les deux parties ont débattu de la mise en oeuvre d'une nouvelle coopération entre le Pnud et le ministère de la Communication, dans le cadre de l'accompagnement des médias.
« Nous avons discuté avec le ministre des axes prioritaires sur lesquels le Pnud va apporter son appui et son expertise au département de la Communication, en matière d'accompagnement des médias. Il porte non seulement sur le renforcement des capacités des professionnels des médias mais aussi sur l'accès à l'information à la population vivant en dehors des agglomérations urbaines afin que l'information et la sensibilisation aux questions sociétales puissent être accessibles dans les langues locales », a indiqué la représentante-résidente du Pnud, Adama-Dian Barry.
