Les Vauduns Days ont célébré pendant deux jours les cultes traditionnels et endogènes, sous les regards de milliers de curieux venus des quatre coins du monde.
"Je pense que la langue officielle du bénin c'est le béninois, mais en ce moment on entend beaucoup les Américains, les Brésiliens, les Allemands. Il y a une forte population venue du monde entier. J'ai l'impression que Ouidah aujourd'hui c'est le centre du monde", raconte cette touriste européenne, ravie d'être témoin de cette première édition des Vaudun Days.
A cette forte participation étrangère s'ajoute la forte mobilisation des Béninois issus de toutes les régions du pays. Cette affluence est soutenue par les moyens de transport mis à disposition par le gouvernement.
Un carnaval brésilien à Ouidah
Après le géant concert de musique moderne animé jusqu'au petit matin par des artistes africains et afro-caribéens de renoms, place aux cultes traditionnels.
Certains couvents ont même été ouverts à la curiosité des touristes parmi lesquels la Française Angèle Lamy.
"C'est vraiment incroyable, raconte-t-elle. L'organisation, la diversité des cultes et de ce qui est proposé. Depuis trois jours maintenant nous sommes-là et tous les jours il y a vraiment des activités. Vraiment extraordinaire."
Toutes les manifestations culturelles ont été rehaussées par une multitude de tableaux culturels. Le clou aura été celui des Brésiliens avec le carnaval. Ouidah n'a jamais vécu un aussi intéressant brassage culturel, se réjouit fièrement une jeune Béninoise : "Nous avons des cultures de chez nous mais nous avons aussi des représentants de notre culture à l'extérieur avec la troupe du Brésil qui est venue. On a un mélange de tout, on a "Guèlèdè", on a des tam-tam parleurs, on a de tout et c'est juste magnifique à voir."
Donner un nouvel élan au tourisme au Bénin
Parmi les participants, les Vaudun Days semblent avoir répondu aux attentes.
"C'est une première et j'espère que cela va se renouveler chaque année pour être de plus en plus grand pour attirer un maximum de touristes", explique ce festivalier. "C'est un sentiment de fierté pour la ville et pour le pays", ajoute un autre participant.
Vendre autrement la culture béninoise, c'est bien l'objectif final de cette initiative.