Les interruptions des cours dues aux jours fériés, congés de détente, Vacances de fins d'années et autres, n'ont, en aucun cas, constitué un obstacle empêchant aux écoles du niveau de l'enseignement primaire, secondaire et technique de respecter le calendrier et clôturer les années scolaires aux dates fixées par le Ministère de Tutelle. Situation qui favorise, chaque année, l'accueil, à temps, des nouveaux étudiants dans les universités et Instituts supérieurs après une période réservée à la prise de l'inscription.
D'aucuns n'ignorent qu'il y a de cela quelques années passées depuis que le secteur de l'enseignement supérieur et universitaire en République Démocratique du Congo, très particulièrement dans son volet « académique » traverse une situation de crise due au phénomène » étudiants entrants et ceux sortants » pour la même promotion. Cette problématique devient, de plus en plus, fréquente dans les établissements publics de Kinshasa et des 25 autres provinces que compte la République.
La preuve majeure demeure la réalité selon laquelle : l'année académique 2023-2024 a déjà ouvert ses portes depuis le mois d'octobre de l'année 2023, sur instruction du ministère de tutelle. Mais dans certaines universités et certains Instituts supérieurs, les activités relatives au déroulement de l'année 2022-2023 restent en cours.
On parle de la poursuite des cours, défense des mémoires et TFC chez les uns, passations d'examens de première et deuxième session, attente des résultats ou encore suspension momentanée des activités chez les autres.
L'impact du retard se fait sentir !
C'est le cas à l'Université de Lubumbashi où les classes de recrutement ont démarré avec l'année 2023-2024, mais la Faculté de Médecine organise la session spéciale pour les étudiants de troisième année de Graduat n'ayant pas satisfait à la deuxième session normale lors de l'année académique 2022-2023.
A l »Institut Supérieur Pédagogique et Technique de Kinshasa (ISPT-KIN), la rentrée académique 2023-2024 a bel est bien eu lieu ce lundi 08 janvier 2024 malgré l'attente, par les étudiants, des résultats de l'année 2022-2023.
L'Université de Kinshasa, Université de Kananga, Université de Kisangani ou encore l'Université Pédagogique Nationale ou encore l'Institut Supérieur de Statistique de Lubumbashi, l'ISC/Kisangani ne sont épargnés de la liste des établissements, dont l'impact du retard de calendrier académique de l'année 2022-2023 se fait sentir.
Plusieurs causes occasionnent la montée en puissance de ce phénomène : les grèves à répétition des enseignants, le retard de délibération et l'absence répétée des enseignants sur les campus, question de permettre aux étudiants d'avancer avec les cours, pour ne citer que cela.
Ministère tolérant, étudiants et comités victimes : à qui incombe la responsabilité ?
Entre-temps, le ministère de l'enseignement supérieur et universitaire en passe d'être toujours tolérant envers les Recteurs et Directeurs Généraux qui, non seulement, plongent leurs établissements dans le l'élasticité des activités mais aussi s'offrent un bain des jours en vue de s'éterniser au pouvoir. En vrai warrior, soucieux de redorer l'image de l'ESU en RDC, le ministre Muhindo Nzangi ne se laisserait pas faire !
Que dire des étudiants qui n'ont, quasi, d'autres choix que celui de répondre favorable aux caprices des leurs comités ? Ils se voient contraints de s'offrir le bain des années élastiques. On les accuse aussi d'être, d'une part, propre responsable de ce grand retard constaté. Puisque la majorité d'eux répond largement en retard à l'appel au paiement des frais académiques et autres exigences, susceptible de faciliter un déroulement normal et sans soucis.
Faute de quoi les universités et Instituts supérieurs, mères nourricières d'une formation de qualité et d'une recherche répondant aux multiples besoins de la société, s'impatientent, question de faciliter à tous les apprenants une poursuite normale du cursus universitaire selon le goût, la détermination et la volonté de chacun à apprendre de manière assez responsable et réfléchie comme étudiant visionnaire.