Congo-Kinshasa: Pour un Congo uni, fort et prospère,RDC - Patrick Muyaya relance la bataille de la mobilisation derrière la vision de Félix Tshisekedi !

Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement, invite les congolais à adhérer massivement à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de bâtir un Congo plus uni, fort et prospère. Il a lancé cet appel lors de son passage sur les antennes de Télé 50 dans le cadre de l'émission JMK Today, en début de semaine. Pour Patrick Muyaya, la réélection du Président Tshisekedi est un signal fort pour l'avenir du pays. Selon lui, ce nouveau mandat sera consacré aux réformes de grande ampleur qui vont avoir un impact positif sur le quotidien des congolais.

''Le peuple congolais s'est majoritairement prononcé pour le Président Tshisekedi. Ça ne fait l'ombre d'aucun doute. Ceux qui pensaient s'appuyer sur le rapport de la Cenco et de l'Eglise protestante, font exprès de ne pas lire l'extrait qui disait qu'il y a un candidat qui est largement au-dessus de la majorité. Il n'y a pas de diabolisation sur la véracité des faits. La vérité c'est que le Président Tshisekedi a gagné triomphalement cette élection», a-t-il expliqué. Pour le Porte-parole du Gouvernement, la RDC est sur nouvelle dynamique après les scrutins de décembre dernier et plus rien ne sera comme avant. « Ce qu'il faut retenir c'est que le Congo après les élections est plus uni », a-t-il affirmé.

Election rime avec compétition

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Patrick Muyaya a saisi l'occasion pour balayer la polémique autour de l'invalidation de certains candidats aux législatives nationales et provinciales, dans quelques circonscriptions du pays, au niveau de la Centrale électorale. « Lorsque Christian Lusakweno m'a interviewé récemment, j'avais dit que cette élection telle qu'elle est faite, c'était du chacun pour soi Fatshi pour tous parce que le système électoral que nous avons, c'est un système qui vous impose de vous battre y compris en famille. Vous faites une élection dans une circonscription comme la Funa, vous êtes 12 sur une même liste. C'est celui qui a le plus de voix qui doit être élu.

Et s'il a beaucoup de voix, il peut prendre, au maximum, une ou deux personnes. Nous tous, nous étions dans un besoin de faire une bonne campagne, d'être visibles pour que les congolais tranchent. C'est le jeu démocratique. (...), le jour où le Président a été proclamé provisoirement, nous avions réagi en disant que nous avions pris note de la volonté de la Ceni de traiter les cas des irrégularités. Il y a un travail qui a été fait par une commission qui a rendu ces résultats. Il faut regarder que nous sommes dans un processus de maturation et que le conflit qu'il y a au sein des regroupements politiques ou des partis politiques, c'est des conflits inhérents à l'existence de la société.

Le plus important, ce n'est pas les conflits mais c'est la manière de les régler pour garder la famille intacte. Ne me dites qu'ici à Télé50, tout le monde est content de vous. Il y a toujours des problèmes mais il y a toujours des mécanismes pour les régler. Au niveau de l'Union sacrée de la Nation, il existe des mécanismes pour régler ces problèmes... Les congolais qui vont travailler avec le Président dans le cadre du prochain mandat seront des congolais exclusivement de l'Union Sacrée », a-t-il tranché. C'était, justement, après qu'il a encensé la CENI pour avoir tenu le pari de l'organisation des joutes électorales, non seulement dans les délais constitutionnels, mais aussi de manière transparente, crédible et apaisée.

« On attendait 44 millions d'électeurs. On devait voter pour 4 scrutins. Pour la première fois, on a voté pour les conseillers municipaux. Je vous donne mon propre exemple. Je vais dans le bureau de vote. L'agent m'accueille, il vérifie mon nom sur la liste. Je vais voir un autre agent qui me donne le bulletin. Je vais devant la machine à voter. Il fallait voter pour un président, il fallait voter pour un député national, voter pour un candidat provincial et voir des milliers de conseillers municipaux. Vous passez quatre ou cinq minutes pour voter. Dans la file, il y a deux-cents ou trois cents personnes qui attendent. Si vous calculez les heures de vote en partant d'une moyenne de 4 minutes par personne, ça vous fait 1200 minutes. Et lorsqu'on fait le dépouillement, on sépare... Et donc, il y avait un minimum d'initiations qu'il fallait faire. Ne nous regardons pas sous un prisme négatif. Soyons courageux. Regardons ce que nous avons fait, regardons comment on va corriger », a insisté l'homme du changement de narratif.

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