Alors que l'état des lieux du pays est presqu'alarmant depuis l'incendie du principal dépôt des hydrocarbures de Kaloum, le quotidien des guinéens est devenu une sorte d'interminables files d'attente en quête de quelques gouttes de carburant pour pouvoir entretenir l'espoir.
À la question de savoir qu'est ce qui pourrait soulager les citoyens par ces temps qui courent, la réponse est tombée sèche et chaque échantillon que nous avons sondé y est allé de son analyse personnelle.
Mamadou Tanou est maitre chaudronnier pour lui, c'est juste une question de civisme :« Nos concitoyens viennent permanemment squatter les stations même s'ils f ont leur provision rationnée, ils filent stocker et reviennent faire la queue, ils sont obsédés par une hypothétique hausse d prix du litre à la pompe alors qu'il n'en est rien.
La rumeur a été démentie moi j'ai suivi à la télé qu'il n'est pas question d'une augmentation quelconque. Alors que chacun utilise le peu qui lui est servi en attendant que d'autres aussi aient leur chance... »
Pour Mamadou Dian Diallo, la solution devra venir des gestionnaires de station, il y a près de 37 stations à Labé, une organisation efficiente permettrait de rompre ces files interminables et orienter chaque usager vers la station la plus proche de lui.
Abdoul Saala Bambaya est conducteur de taxi et pour lui, la solution réside aux mains des autorités : « Qu'ils permettent la vente au noir du carburant, c'est notre requête aux autorités... »
À noter que depuis plusieurs semaines, les détenteurs d'engins roulants passent la nuit à la belle étoile dans l'espoir d'être servi en carburant.