Lisbonne — L'élection du Maroc à la présidence du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies pour l'année 2024 est une consécration des acquis du Royaume en matière de démocratie et une concrétisation de son engagement constant en faveur du continent africain, a souligné l'experte portugaise en droits de l'Homme, Luzia Moniz.
Dans une déclaration à la MAP, la présidente de la Plate-forme pour le développement de la femme africaine au Portugal a mis l'accent sur les acquis cumulés par le Maroc en termes de démocratie et des droits de l'Homme depuis plusieurs années, sa présence agissante en Afrique et son engagement ferme en faveur des questions du continent, ainsi que sa forte implication dans diverses initiatives et actions à l'échelle internationale, soulignant que son élection à la tête de cet organe onusien est un grand atout pour l'Afrique.
Pour cette journaliste et écrivaine d'origine angolaise, l'élection du Maroc à la présidence du CDH dans un contexte international empreint de tensions et de guerres est "très bénéfique pour le continent africain", dans la mesure où elle contribuera à apporter des solutions à un certain nombre de questions d'intérêt éminent pour le continent africain et le Moyen-Orient, et à tous les conflits qui perdurent dans le monde d'aujourd'hui.
Et d'ajouter que cette élection contribuera également à la proposition de solutions à d'autres questions qui concernent les droits de l'Homme, les droits des femmes, les questions d'égalité entre les femmes et les hommes, et toutes les questions d'intérêt pour la promotion des droits en Afrique et le reste du monde.
Mercredi, le Maroc a été élu à la Présidence du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies pour l'année 2024, lors d'un vote tenu à Genève.
Sur les quarante-sept membres du Conseil, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l'Afrique du Sud, qui n'a recueilli que 17 votes.