Huambo — Deux mille dix cas de violence contre les enfants ont été signalés, en 2023, dans la province de Huambo, contre 209 cas enregistrés en 2022, a rapporté jeudi le chef de l'Institut national de l'enfant (INAC, sigle en portugais), Eusébio Vitorino Evaristo.
Se confiant à l'Angop, le responsable a déclaré que l'INAC local a enregistré 435 cas de refus de reconnaissance de paternité, 327 grossesses précoces, 224 cas d'exploitation du travail des enfants, 185 cas de maltraitances et 110 cas de conflits concernant la garde des enfants.
Au cours de la même période, a-t-il ajouté, 82 enfants en conflit avec la loi ont été enregistrés, 54 cas de viols, 25 agressions physiques, 18 cas refus de reconnaissance de maternité, deux complications de tutelle et un cas de violence psychologique.
Le responsable de l'INAC a expliqué que dans ces de violence contre les enfants, 1.200 adultes étaient impliqués, harcelant 1.838 mineurs au niveau de la province de Huambo.
Parmi ces délinquants, selon le responsable, figurent 153 agents de la Police nationale, 88 militaires des Forces armées angolaises (FAA), 537 membres de la société civile, 160 enseignants, 39 infirmières, cinq employés de banque et huit de différentes professions.
Eusébio Evaristo a déclaré que grâce aux plaintes déposées et aux campagnes de sensibilisation aux droits de l'enfant, en plus de la diffusion fréquente des 11 engagements de protection de l'enfance, plusieurs cas de violence contre les enfants ont été découverts et le nombre a doublé.
Le dispositif "SOS disponible", selon le responsable, est un autre élément qui permet à l'Institut National de l'Enfance (INAC) de collecter des données à travers des rapports où les enfants eux-mêmes ont également l'initiative de présenter leurs plaintes.