Sénégal: Les candidats recalés en vedette dans les journaux

Dakar — Le sort des candidats à la candidature pour l'élection présidentielle du 25 février 2024 et qui n'ont pas pu franchir l'étape des parrainages, intéresse particulièrement les quotidiens reçus vendredi à l'APS.

"Ils se considèrent désormais comme des +spoliés+ du parrainage : Bougane Gueye, Aminata Touré et Dr Abdourahmane Diouf n'ont pas raté Macky Sall lors d'une conférence de presse organisée jeudi", écrit le journal L'Info qui signale à sa Une "Un bloc en guerre contre la continuité".

"Nous avons tous les mêmes problèmes (...) c'est un véritable tripatouillage et une manipulation de nos parrains. Nous devons nous unir face à Macky Sall et ses hommes", a réagi l'ancienne Premier ministre, Aminata Touré dans la même publication.

Elle fait partie d'une longue liste de plus de 60 candidats qui ont été recalés après l'examen de leurs parrains par le Conseil constitutionnel.

A sa Une , le journal Kritik parle d'un "troisième tour très contentieux" . Le même journal fait état des nombreux recours, des plaintes, complaintes et récriminations après l'examen des parrains par la juridiction constitutionnelle.

"Le processus électoral traverse une phase de turbulence avec le tollé soulevé par le système de contrôle des parrainages qui a mis hors course plusieurs candidats (...) désormais toutes les attentions sont rivées sur le Conseil constitutionnel qui va trancher les recours avant de proclamer la liste définitive des candidats retenus pour briguer le suffrage des Sénégalais", fait observer Kritik.

Sud Quotidien traite aussi en priorité le tollé soulevé après le contrôle des parrainages en écrivant à la Une "Les recalés jouent la prolongation".

"Les anciens candidats à la candidature Aminata Touré, Bougane Gueye et Dr Abdourahmane Diouf ont +clashé+ le contrôle des parrainages, mais sans manquer de se mettre en ordre de bataille pour déloger le régime en place", constate Sud Quotidien.

C'est ce qui fait dire au journal La Tribune que ces trois anciens candidats précités ont lancé l'opération "Doggali Benno" (en finir avec Benno Bokk Yaakaar, l'actuelle majorité dirigeante).

"Nous sommes dans une logique d'unité et de combat", martèle Abdourahmane Diouf dans le journal. "C'est un véritable tripatouillage et une manipulation de nos parrains", renchérit Aminata Touré dans Tribune. Le journal rapporte aussi les propos de Bougane Gueye : "Ce n'est pas une bataille juridique qui fera reculer ces gens-là".

"Ça a craché du feu", titre Source A pour commenter les propos des candidats recalés au second tour du contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel.

Le journal EnQuête préfère mettre le curseur sur les 21 candidats qui ont déjà validé l'étape du parrainage et qui sont à l'écoute des sept membres du Conseil constitutionnel. EnQuête porte en manchette "Les autres pièges", faisant observer que d'autres pièces font aussi l'objet d'un examen minutieux par le Conseil constitutionnel.

"Dans le processus, le Conseil (constitutionnel) fait procéder à toute vérification qu'il juge utile", renseigne la publication.

Loin de toutes ces préoccupations politiques, le quotidien Le Soleil traite en priorité de la visite du chef de l'Etat Macky Sall en République islamique de Mauritanie.

Le journal salue "une relation particulière entre les deux pays qui se caractérise par une intensité et un niveau de confiance sans précédent".

"L'axe Dakar-Nouakchott se renforce davantage (...) les relations sénégalo-mauritaniennes qui sont au beau fixe ont connu une intensité et un niveau de confiance sans précédent" sous le magistère des présidents Macky Sall et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, commente Le Soleil.

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