Abuja — L'élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) pour l'année 2024 est une reconnaissance du progrès et du développement réalisés par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme, a affirmé le Directeur du Centre nigérian des Etudes Arabes, Mohamed Bin Abdul Baqi Al Khader.
"Il s'agit d'un développement important et remarquable dont nous sommes heureux, d'autant qu'il aura des répercussions et qu'il revêt une signification" quant à la place dont jouit le Maroc aux niveaux régional et international, a indiqué dans une déclaration, M. Abdul Baqi Al Khader.
"Nous attendons que les dossiers en suspens en la matière connaissent un développement et un dénouement, lors du mandat de présidence du Royaume du Maroc de ce Conseil international important", a-t-il ajouté.
Mercredi, le Maroc a été élu à la présidence du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies pour l'année 2024, lors d'un vote tenu à Genève.
Sur les quarante-sept membres du Conseil, 30 ont appuyé la candidature du Maroc, face à celle de l'Afrique du Sud, qui n'a recueilli que 17 votes.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a souligné que cette élection du Maroc, pour la première fois de son Histoire, à la présidence de ce prestigieux organe onusien, exprime une reconnaissance par la communauté internationale, de la clairvoyance de la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, en matière de protection et de promotion des droits de l'Homme.