Le ministre de la Santé et de l'action sociale a présidé hier, jeudi 11 janvier, la réunion semestrielle du comité interne de suivi du Plan de développement (CIS). Cette rencontre qui a vu la participation de plusieurs acteurs du système de santé, de tous les partenaires techniques et financiers, du secteur privé, des acteurs du niveau déconcentrés avait pour objet d'apprécier l'état de mise ne oeuvre de la politique nationale de développement sanitaire et sociale. A cet effet, il a été relevé des avancées dans le cadre de la mise en oeuvre du budget-programme.
Le ministre de la Santé et de l'action sociale a présidé hier, jeudi 11 janvier, la réunion semestrielle du comité interne de suivi du Plan de développement. Prenant la parole, Marie Khemesse Ngom Ndiaye a rappelé que « la réunion du comité interne de suivi du Plan de développement (CIS) est une des instances nationales de coordination et de pilotage recommandées par le PNDSS, à travers son cadre de suivi et d'évaluation. Elle constitue une rencontre privilégiée d'échanges et de discussions portant sur des questions essentielles du système de santé et d'action sociale.»
Abondant dans le même sens, Dr Babacar Gueye, directeur de la Planification, de la Recherche et des Statistiques au ministère de la Santé et de l'Action sociale, après avoir souligné pour sa part l'objet de la réunion semestrielle, a fait noter des progrès dans le cadre de la mise en oeuvre du budget-programme. Et de souligner : « C'est une réunion semestrielle qui se tient avec l'ensemble des acteurs du système sanitaire pour pouvoir un peu apprécier l'état de mise en oeuvre de la politique nationale de développement sanitaire et social. Et à ce sujet-là, nous avons aujourd'hui relevé des avancées que nous avons pu obtenir dans le cadre de la mise en oeuvre du budget-programme suite à la précédente réunion du CIS. » Pour autant, indique-t-il, « Aujourd'hui, nous avons l'ensemble des acteurs qui pour leur majorité ont été désignés, je veux parler des responsables de programmes, les responsables d'actions. Il reste maintenant à désigner les responsables d'activités et si toutefois, les différents acteurs sont mis en place, nous pourrons améliorer ce qu'on appelle le dialogue de gestion. »
Dr Babacar Gueye a aussi fait état d'un autre aspect relevé dans le cadre de la mise en oeuvre de certaines réformes du secteur. « La dernière fois, on avait parlé de la mise en place de l'Agence Sénégalaise de Règlementation pharmaceutique, mais aujourd'hui, nous avons pu noter la fonctionnalité des directions régionales de la santé et des directions régionales de l'action sociale qui vont permettre d'assurer un leadership beaucoup plus appuyé au niveau déconcentré pour faciliter la célérité dans la mise en oeuvre des interventions de santé.»
Le directeur de la Planification et de la Recherche et des Statistiques a par ailleurs, évoqué la réforme des comités de développement sanitaire et sociale (CDS) discutée avec les collectivités territoriales, c'est-à-dire les CDS, avec la mise ne place du réseau des CDS. Pour lui, « Le CDS contribue à améliorer l'accessibilité financière des populations par rapport à l'offre de service. Donc, nous avons fait un plaidoyer pour que dans le cadre de la fonctionnalité de ces CDS-là, particulièrement dans le cadre du conseil de direction pour que les collectivités territoriales, à travers l'union des associations des élus locaux, puissent faire un plaidoyer et que l'ensemble de ces dispositifs-là puisse fonctionner et puisse être rentabilisé dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique sanitaire », a-t-il signifié.
Enfin, le dernier élément qui a été relevé, par Dr Gueye dans ce même cadre, c'est la question des urgences. Et de soutenir : « Il y a beaucoup de choses qui ont été faits par l'Etat du Sénégal pour le renforcement de la logistique par rapport à la prise en charge des urgences, mais il reste le renforcement des ressources humaines de qualité avec la formation».