Congo-Kinshasa: Crue du fleuve Congo - Félix Tshisekedi exhorte à une prise en charge de la population sinistrée

Depuis quelques semaines déjà, la population riveraine de Kinshasa et d'ailleurs, à l'intérieur du pays, vit des moments de stress permanent à la suite de la crue du fleuve Congo observée ces temps-ci.

Le dernier phénomène naturel du genre en date remonte d'il y a plus de soixante ans, lorsque le fleuve avait atteint son niveau le plus élevé au-dessus du niveau de la mer. Si en 1961, le niveau était de 6,26 m, cette fois-ci, il est de 6,20, selon les analystes, entraînant de nombreuses pertes en vie humaine. La situation est alarmante un peu partout à travers le pays. Champs dévastés, routes coupées, maisons inondées, glissements de terrain, etc., le tableau est quasi apocalyptique.

Dans certaines provinces, l'on assiste déjà à des mouvements de la population en quête des lieux sûrs pour se mettre à l'abri du danger. Les provinces touchées sont également confrontées à des coupures de routes et à des maisons inondées. À Kinshasa, Tshopo, Mongala, Kongo central, Equateur, Mai-Ndombe, Sud et Nord Ubangi, Grand Kasaï, Sud-Kivu, Lomami, Tshuapa et Kwilu, le bilan tant humain que matériel tiré de ces épisodes pluvieux est très lourd.

C'est non sans raison que le conseil des ministres du 12 janvier, présidé par le chef de l'État, Félix Tshisekedi, à la cité de l'Union africaine, s'est longuement appesanti sur cette question. Très préoccupé par ce sinistre, le président de la République a invité le gouvernement à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour garantir une prise en charge holistique de la population sinistrée et assurer en même temps une veille afin de prévenir la possible apparition des foyers épidémiques dans les zones touchées.

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Rappellant l'effectivité de la décrue du fleuve Congo qui a débuté depuis le 11 janvier, il a souligné la nécessité de rester vigilant face aux risques sanitaires dans les secteurs concernés. Le garant de la nation a insisté sur la nécessité d'un lotissement responsable et d'infrastructures résilientes au changement climatique pour minimiser les conséquences des inondations. Un projet de mise en place d'un plan national d'alerte des inondations a été approuvé dans le but de limiter les dégâts causés par le débordement des eaux du fleuve Congo.

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