Au Burkina Faso, les forces armées nationales reçoivent de nouveaux équipements dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a remis, vendredi 12 janvier, un important lot de matériel roulant, d'armes de combats et de munitions au ministère de la Défense, à Ouagadougou. Une livraison qui ouvre une nouvelle phase dans la guerre, selon le président de la transition.
Pour le chef de l'État, il s'agit là d'un premier lot de matériel prévu par le programme stratégique d'équipement des forces armées burkinabè. Le capitaine Ibrahim Traoré assure que cette livraison a été acquise grâce aux diverses contributions des citoyens. Avec cet apport, la guerre contre le terrorisme passe à une autre étape. « Commencez le développement tant attendu de la guerre », a dit le chef de l'État
« Si quelque chose vous manque, revenez vers moi et je saurai repartir vers le peuple. Nous attendons des résultats », a lancé l'officier aux Forces armées.
Bon escient
Le général Kassoum Coulibaly, ministre de la Défense, a pris l'engagement, au nom des forces combattantes, d'utiliser ce matériel à bon escient, tout en remerciant le peuple burkinabè de sa contribution à « l'effort pour faire la paix », a-t-il dit.
Par ailleurs son ministère a annulé le recrutement de 1 500 militaires de rang et de techniciens pour le compte de la gendarmerie nationale.
À peine 24 heures après avoir été lancés, ces concours ont été annulés par un communiqué du général. Les raisons de cette décision n'ont pas été précisées, ce qui suscite des interrogations au sein de la population.
À lire aussiBurkina Faso: une attaque repoussée par les forces armées dans la région du Sahel