L'Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition), née du scission avec l'UFC, la formation créée par Gilchrist Olympio, a marqué samedi le 61e anniversaire du premier président togolais, Sylvanus Olympio.
Pour ce parti, ces 60 dernières années ont été marquées par la violence, la restriction des libertés, les répressions sanglantes et le népotisme.
Mais ce n'est pas tout. L'ANC accuse les pouvoirs en place d'avoir trafiqué les élections depuis six décennies.
'Cet anniversaire doit annoncer le temps du réveil de la longue nuit que traverse le Togo depuis ce jour funeste du 13 janvier 1963 !', écrit Jean-Pierre Fabre, le président du parti, dans un message.
Il appelle à la mobilisation populaire en vue de 'l'amélioration du cadre électoral pour les législatives et d'un vote massif en faveur du changement qu'incarne l'ANC. Il s'agit assurément de rééditer la victoire des nationalistes en 1958', conclu-t-il.
Le tableau très sombre dressé par M. Fabre ne correspond pas à la réalité.
Que tout ne soit pas parfait au Togo, tout le monde en convient.
Mais nier les évolutions profondes observées depuis plusieurs années procède de l'aveuglement ou de la mauvaise foi. Ou les deux à la fois.