Thiès — Le directeur général de l'Agence nationale de la maison de l'outil (ANAMO), Maodo Malick Mbaye, a tiré un bilan « relativement positif » de ses 12 ans à la tête de cette structure étatique dédiée à la formation et à l'encadrement des artisans.
« Nous pouvons dire que c'est un bilan relativement positif quand moi je parle. Les autres diront globalement positif, mais on n'est jamais trop satisfait de ses propres actions », a-t-il dit.
Il était interrogé samedi, au terme d'une opération de dépannage gratuit de téléviseurs à écran plat et d'ordinateurs, doublée d'une session de formation, dont il était le parrain, sur comment il appréciait son action à la tête de l'ANAMO depuis 2012.
« Chaque fois que l'Etat du Sénégal a mis 167.000 (FCFA) à la disposition de l'ANAMO, nous avons formé et accompagné un Sénégalais », a-t-il poursuivi, évoquant la formation d' »au total 16.000 jeunes et femmes dans différents corps de métier ».
« Nous avons accompagné pratiquement plus de 8.000 jeunes à l'insertion et nous sommes en train de développer la validation des acquis de l'expérience (VAE) », a encore noté le responsable.
Selon lui, l'ANAMO est « partie de deux maisons de l'outil qui n'existaient que par convention à aujourd'hui une quinzaine de maisons de l'outil qui ont été réhabilitées et qui sont fonctionnelles ».
« En ayant été choisi par Monsieur le président de la République comme directeur général de l'ANAMO le 31 mai 2012, nous n'avons jamais voulu considérer la rareté des ressources financières comme un obstacle », a-t-il déclaré.
« Un bilan ne doit être fait que d'actifs et de passifs, souligne Maodo Malick Mbaye, mais nous avons un sentiment de légitime satisfaction. »