"La culture amazighe: identité et civilisation" est le thème de la première édition du Festival national de la culture amazighe qui se tiendra, du 12 au 14 janvier à Aït Ourir, dans la province d'Al Haouz, ont annoncé les organisateurs.
Initiée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (département de la Culture), en collaboration avec la préfecture de la province d'Al Haouz, le Conseil provincial et le Conseil communal d'Aït Ourir, cette manifestation vient consacrer les grandes orientations du ministère visant à préserver et à valoriser le patrimoine artistique national authentique, avec ses différents affluents culturels, dont celui amazigh.
A travers ce festival, le ministère ambitionne ainsi d'asseoir les bases d'une action culturelle efficace et productive à même de contribuer à la préservation du patrimoine national et de prospecter des perspectives prometteuses, fondées sur le droit culturel et le développement local inclusif, indique un communiqué de la direction régionale de la culture Marrakech-Safi.
Cette première édition, qui verra la participation de 19 troupes artistiques représentant les divers arts traditionnels amazighs aux niveaux local et national, sera marquée par des soirées artistiques animées par plusieurs stars de la chanson amazighe à l'instar de Aicha Tachinwit, Mustapha Oumguil, Rabah Mariwari et Hamid El Marrakchi, précise la même source.
Elle sera aussi marquée par un hommage qui sera rendu à l'artiste amazighe Aicha Babaj, originaire de la ville d'Aït Ourir, en reconnaissance de ses efforts et de sa contribution remarquable à la préservation et à la pérennisation du patrimoine artistique amazigh.
Au menu figure aussi une conférence débat dédiée à la mise en relief des spécificités de la culture amazighe et des perspectives d'investissement de ses potentialités dans le développement durable d'Ait Ourir, avec la participation d'un parterre de chercheurs et de spécialistes. Le programme de cette première édition prévoit, en outre, des expositions d'arts plastiques, d'habits traditionnels et du livre amazigh, relève le communiqué.