Après l'adresse à la nation du président de la junte le jour de la Saint Sylvestre, il est clairement apparu que dans le premier trimestre de l'année 2024, des délégations spéciales viendront remplacer les conseils élus frappés de péremption.
Après Dalein, où le sous préfet Lieutenant Alkaly Camara a fait nuitamment faire faire des listes aux sages et aux femmes, à Lelouma on parle de religieux choisis pour gérer l'établissement des listes.
Pour Aliou Koin, président de la société civile de Lelouma, il était en instance de voyage quand il a été appelé pour se faire dire que désormais ce sont les religieux qui s'occupent des listes concernant les délégations spéciales :
« La société civile n'a pas été impliquée ils ont confié à la ligue islamique, aussitôt nous avons réagi en allant voir l'autorité préfectorale pour lui faire part de notre constat à savoir que partout dans les autres préfectures, c'est la société civile qui gère le processus contrairement à Lelouma, l'autorité préfectorale nous a répondu qu'ils ont reçu des instructions fermes... »
Aliou Koin estime avoir saisi ses tutelles régionale et nationale mais elles sont autant ou plus étonnées car les faits sont inédits.
Le président de la société civile de Lelouma comme pour le cas de Dalein, il y a quelques jours charge les sous préfets et leurs manoeuvres d'établissement obscure des listes.
« Dans certaines de nos sous préfectures, ce sont les sous préfets et un seul sage qui établissent les listes à l'insu de tous les concernés.. »