« Assurer la prospérité en Afrique : produire, valeur ajoutée et commerce », c’est le thème développé lors d’une conférence en ligne organisée par Africa Prospérity Network ce 15 janvier en collaboration avec le Secrétariat exécutif de la Zone de libre échange du commerce en Afrique(Zlecaf).
En prélude au dialogue sur la prospérité en Afrique, qui se tiendra les 25 et 27 janvier au Ghana, des spécialistes du secteur se sont rencontrés pour discuter de la tenue de cet événement qui mettra en exergue le secteur privé. Il sera le moteur de l’événement et doit être le partenaire du leader politique en Afrique.
Selon le Directeur général d’Africa Prosperity Network (APN) Njack Kane, trois points seront développés, notamment l’agriculture et la sécurité alimentaire en premier lieu. Le second sera lié aux ressources naturelles et à la valeur ajoutée et enfin le troisième lié à l’industrie manufacturière en tant que moyen efficace d’améliorer le commerce inter-africain.
« Nous avons sélectionné une série de panneaux liés à l’infrastructure et à la logistique en mettant l’accent sur les connexions par les terres, les routes et les mers. Le deuxième catalyseur essentiel dont nous discuterons en détail au cours de cet événement concerne la finance et les investissements. A cela s’ajoute, le troisième point lié aux Technologies de l’information et de la communication (TIC) sous toutes ses formes » a déclaré M Kane.
A l’en croire, discuter de ces thèmes avec l’intervention du secteur privé, des finances, des responsables politiques et des parties prenantes essentielles, permettra vraiment d’avoir une discussion très concrète et significative, en abordant les problèmes.
M. Gayheart Mensah, Consultant principal chez KomsKraft Consult a indiqué que les leaders du secteur privé doivent unir leurs efforts pour dialoguer et élargir notre marché afin de collaborer au-delà des frontières afin de libérer le plein potentiel de la prospérité de l’Afrique.
M.Gabi Otridako, président exécutif de l’APN a affirmé que « nous avons la Zlecaf ici même à Accra au Ghana et nous avons un réseau africain prospère et nous essayons d'amener les dirigeants d'entreprises et les dirigeants politiques à se réunir pour travailler sur la façon dont nous pouvons faire fonctionner cette chose. Je pense qu'il est logique d'avoir un logement permanent pour que la sécurité soit là plus longtemps ».
Sur cette même optique, Sylver Ojakol, représentant du Secrétariat de la Zlecaf estime que le dialogue sur la prospérité en Afrique, permettra d’utiliser nos ressources pour stimuler le développement industriel en Afrique, stimuler la création d’emplois et stimuler la prospérité sur le continent. « Et comme je l'ai dit, cette année, l'accent est mis sur la transformation de nos vastes ressources naturelles et de l'avantage démocratique en capacité productive ».