Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, est attendu en fin de journée à Lomé.
Il effectue une tournée africaine qui l'a déjà conduit en Egypte et en Tunisie et s'achèvera en Côte d'Ivoire.
M. Yi aura des entretiens politiques mercredi avec les officiels togolais.
Cette tournée perpétue une tradition de longue date, marquant la 34e année consécutive au cours de laquelle le ministre chinois des Affaires étrangères choisit l'Afrique comme première destination à l'étranger de l'année.
Le choix de l'escale togolaise est logique. Lomé et Beijing entretiennent des rapports étroits tant sur le plan politique qu'économique.
Financements confessionnels, dons divers dont la construction de bâtiments officiels, de stades et d'hôpitaux, Beijing est très présent depuis de nombreuses années.
Les entreprises de TP chinoises participent également à la rénovation du réseau routier.
Le régime chinois s'intéresse également à l'approche de Lomé en ce qui concerne un retour aux valeurs africaines et au panafricanisme. Une stratégie exposée par le chef de la diplomatie togolaise récemment.
Les dirigeants africains apprécient la position chinoise qui consiste à ne pas s'interférer dans les affaires intérieures des Etats, ni à donner des leçons.
Beijing mène sa politique sans s'intéresser - officiellement - aux affaires des autres.
Cela vaut pour l'Afrique comme pour le reste du monde.
La Chine a aussi besoin de l'Afrique pour renforcer son influence internationale. Elle veut devenir un acteur majeur sur le Continent, au Moyen-Orient et ailleurs dans le monde.
Chaque soutien compte.