En RDC, des riverains du Congo sont toujours impactés par des inondations alors que la décrue du fleuve a commencé le 11 janvier, selon le centre météorologique national. Plusieurs provinces congolaises sont frappées par un phénomène tel que le pays n'en avait pas connu depuis 1961, au lendemain de son indépendance. Détails.
En République démocratique du Congo (RDC), les riverains du fleuve Congo ont toujours les pieds dans l'eau.
Plusieurs provinces sont frappées par les inondations causées par une crue exceptionnelle du cours d'eau telle que la RDC n'en avait pas connu depuis 1961, au lendemain de l'indépendance.
Au cours de la dernière réunion du Conseil des ministres, le 12 janvier 2024, le sujet a été abordé en priorité et le gouvernement planche sur un plan global d'urgence alors que la décrue a commencé depuis une petite semaine.
Une crue généralisée le long du fleuve qui a touché 14 provinces sur les 26 que compte le pays.
Le fleuve Congo a dépassé les 6 mètres, alors que le record est de 6 mètres 26, et le bilan est assez lourd selon les autorités.
Depuis plus d'un mois, 300 personnes sont mortes des conséquences de ces inondations et plus de 43 000 maisons ont été détruites. Des milliers écoles, des centres de santé, des marchés, mais aussi des routes, ont été impactés par cette montée des eaux.
La décrue a commencé depuis le 11 janvier, selon le centre météorologique national. Mais elle n'est pas uniforme, pour l'instant. Elle n'est effective qu'à l'Ouest de la RDC, du Bandundu à Kinshasa. Et cette décrue intervient tard dans la saison. Normalement, à Kinshasa, par exemple, l'eau baisse durant le mois de décembre. Début janvier, le niveau montait encore alors que l'on rentre dans la petite saison sèche.
Cette décrue, les autorités le disent, va prendre du temps. Pas de retour à la normale avant le mois de février.
Certains quartiers sont sous les eaux depuis près d'un mois maintenant. Ce qui fait craindre des risques sanitaires, notamment l'émergence d'épidémies dans les zones d'habitation touchées.
