La communauté camerounaise pleure la disparition d'un homme émérite, Monsieur Michel Ndoki, décédé le 10 janvier dernier, laissant derrière lui un héritage impressionnant tant sur le plan professionnel que personnel.
Né le 12 mars 1943 à Douala, Michel Ndoki a grandi au sein d'une fratrie de 12 enfants, marqué par la perte de son père, Ndoki James, à l'âge de 12 ans. Malgré ce coup du destin, il poursuit vaillamment ses études secondaires et se distingue en réussissant le prestigieux concours de l'Institut Technique de Banque (ITB), lui ouvrant les portes des études supérieures en France.
De retour au Cameroun en 1974 avec son épouse, Ndoki Rose, et leur fille aînée Michèle, âgée alors d'un an, Michel Ndoki entame une carrière exemplaire au sein de la Société Camerounaise de Banque (SCB). Pendant près de quarante ans, il gravit les échelons, atteignant finalement le poste de Directeur Central en charge des agences de province, démontrant ainsi son dévouement et son professionnalisme malgré les multiples restructurations de la société.
À sa retraite, Michel Ndoki embrasse la politique et devient le 1er adjoint au maire de Douala 1er, marquant cette période par des discours mémorables lors des célébrations de mariages civils. Impliqué dans sa communauté, il exerce le rôle de notable dans la chefferie de Bonamouang à Akwa-nord, tout en contribuant activement à la vie de son église locale.
Son départ paisible le 10 janvier 2024, quelques mois avant ses 81 ans, laisse un vide immense. Il laisse derrière lui son épouse avec qui il a partagé 52 années de sa vie, ses enfants, et ses petits-enfants. La communauté rend hommage à un homme dont la vie a été marquée par l'excellence, l'engagement et la générosité. Que son âme repose en paix.