Un incendie survenu jeudi en début de soirée, à Tanjombato, a tué trois enfants. Leurs parents étaient au travail quand le sinistre s'est déclaré.

Une nouvelle atterrante. Un petit garçon de 3 ans, sa soeur aînée de 5 ans et leur cousin également de 3 ans sont décédés, l'un après l'autre jeudi et hier, des suites d'un violent incendie, non loin, à l'Ouest des bureaux de la commune de Tanjombato. Leurs parents sont des commerçants. La femme, mère du petit de 3 ans, est connue de nombreux habitants qui la voient tous les jours vendre ses marchandises, au pied du mur du bureau de la commune.

C'était avant-hier, en début de soirée. Les adultes étaient encore dehors pour leurs activités quotidiennes quand le drame s'est produit. Ils ont l'habitude de laisser leurs enfants seuls à la maison. Les petits font toujours la sieste après le déjeuner. Leurs parents partent et ferment la maison à clé. C'était aussi le cas cette fois, selon le voisinage qui connaît très bien leur mode de vie.

Personne ne pressentait une catastrophe. Il commençait à faire noir quand une fumée s'est échappée des fenêtres. Des flammes se sont soudainement élevées au-dessus du toit. Ce qui a attiré l'attention des autres foyers.

À l'hôpital

En proie à une grande agitation, ils ont d'abord frappé le câble électrique vers l'habitation en feu avec un bois rond pour le couper. La maison n'est apparemment pas dotée d'un compteur qui aurait dû disjoncter au moindre court-circuit, mais d'un sous-compteur.

Les témoins oculaires ont fait diligence pour combattre eux-mêmes l'incendie. Des policiers du commissariat central local sont venus les aider. Ils ont défoncé la porte. Ils ont récupéré deux des trois enfants, la fille et l'un des garçons. Ils n'étaient pas faciles à identifier car ils étaient noircis et gravement brûlés. Ils respiraient encore au moment de leur extraction de la fournaise. Ils les ont portés en courant jusqu'à la route principale où ils devaient arrêter une voiture.

Ils les ont emmenés dans une clinique du quartier, puis à un guérisseur traditionnel, qui les ont tous conseillés de les transporter sans tarder à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Malheureusement, la fille aurait succombé durant le trajet. Le garçon était placé sous soins intensifs, mais a cessé de vivre sur son lit d'hôpital à l'aube. L'autre garçonnet a été découvert mort dans la maison. Il était carbonisé, allongé sur le lit où l'équipe médicale l'a constaté le même soir.

La famille endeuillée par trois décès simultanés, était sous le coup d'une vive émotion. Les premiers éléments de l'enquête policière font état d'un court-circuit comme étant à l'origine de l'embrasement meurtrier.