Ils décrivent leur situation comme semblable à la pièce de théâtre de Samuel Beckett, En attendant Godot. Depuis lundi soir, des résidents de Résidence Roma à Riche-Terre sont dans l'expectative que les autorités trouvent une solution, pour qu'ils n'aient pas à chercher, comme à chaque inondation, un abri de fortune leur nombreuse famille.
Dans d'autres régions, quelques centaines de personnes attendent également un dénouement rapidement. À la mi-journée hier mardi 16 janvier, 1 500 personnes occupaient 163 centres de refuge, dont 500 enfants de tous âges, du nourrisson au plus âgé. Le ministère de la Sécurité sociale a même ouvert trois centres qui ne figuraient pas sur la liste publique à Riche-Terre, Pointe-aux-Sables et à Résidence La Cure, et s'est assuré que ces familles bénéficient de repas. Une collaboration avec les prisons a été mise en place pour que les prisonniers aident à la préparation de ces repas.