Afrique: CAN 2024 - Le Maroc entre dans la danse dans la peau du grand favori

Le Maroc affronte la Tanzanie à San Pedro le mercredi 17 janvier pour son premier match lors de cette 34e Coupe d'Afrique des nations en Côte d'Ivoire.

Des quatre pays présents à San Pedro, le Maroc est la seule équipe à ne pas être logée à la Cité CAN. Les Lions de l'Atlas ont choisi un hôtel en bord de mer, une sorte de bunker. Pour vivre heureux, vivons cachés. Après avoir atteint, à la surprise générale, le dernier carré du Mondial 2022, une première pour un pays africain et une nation arabe, le coach Walid Regragui, en place depuis 2012, a une pression énorme sur ses épaules.

Une nation armée pour relever le défi

Les Marocains affronteront la Tanzanie, la RD Congo et la Zambie en phase de poules. Ils tenteront de remporter une deuxième Coupe d'Afrique des Nations depuis 1976. Mais la route sera, comme souvent en Coupe d'Afrique des nations, longue et difficile. Battu après prolongation en quart de finale de la dernière CAN par l'Égypte, une nouvelle sortie prématurée avant la finale serait vécue comme un échec par le Maroc.

Avec un effectif rajeuni, qui évolue dans des championnats de premier plan, le Maroc est armé pour relever le défi. Quitter la CAN 2024 avec le titre, pour le remettre en jeu en 2025 à domicile, serait un cadeau inestimable dans l'histoire de ce tournoi.

« Le premier match est très important pour prendre de la confiance pour la suite. On a hâte de bien débuter cette compétition par une première victoire. Depuis le parcours en Coupe du monde, on sait que tout le monde nous attend. C'est quelque chose de nouveau qu'il faut apprendre à gérer. Il va falloir être cohérent sur le terrain », commente avec un calme olympien le capitaine Romain Saïss, avant d'entamer sa quatrième CAN d'affilée.

« Oui, on est attendu »

Pour Walid Regragui, le groupe « reste très motivé », même si les conditions climatiques avec la chaleur et l'humidité devraient « peser » lors de la rencontre face à la Tanzanie. « Oui, on est attendu. Quand je le dis, on parle d'arrogance. Mais c'est la vérité. D'ailleurs, le Maroc a toujours été attendu en CAN et on n'a pas répondu présent pour le moment », ajoute-t-il.

« La CAN, c'est une compétition difficile physiquement et mentalement, appuie Romain Saïss. C'est différent d'un Mondial ou des compétitions en Europe. L'Afrique, c'est beaucoup d'abnégation sur le terrain, notamment à cause des duels très physiques et des conditions climatiques. Il faut être à 100%. »

« Du fait des conditions climatiques, l'équipe qui va pouvoir gérer les temps forts et les temps faibles ne sera pas loin du sacre », conclut Walid Regragui, en croisant certainement les doigts, alors que Romain Saïss parle d'un Mondial 2022 qui a ouvert l'appétit aux Lions de l'Atlas.

Le 21 novembre dernier, les Marocains avaient tenu leur rang de favoris face aux Étoiles du Kilimandjaro et s'étaient imposés 2-0 lors de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

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