Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en ont appelé ce mercredi 17 janvier, dans un communiqué, à l'implication du Mécanisme conjoint de vérification, pour le rapatriement du corps de son soldat tué, et le retour des deux autres militaires arrêtés au Rwanda.
Dans un communiqué officiel, l'armée rwandaise a dit avoir neutralisé ce soldat congolais, pour avoir traversé illégalement mardi la frontière terrestre entre les deux pays.
Le chef du Service de communication des FARDC, le général Sylvain Ekenge, lui, affirme que c'est par mégarde que ces militaires se sont retrouvés de l'autre côté de la frontière, au Rwanda.
A travers son communiqué partagé sur le compte X officiel de l'armée congolaise, le chef du Service de communication et d'information des FARDC précise que c'est pendant qu'ils étaient en patrouille dans la zone frontalière que les trois militaires congolais se sont retrouvés par inadvertance, mardi 16 janvier, aux environs de 10 heures, locales, sur le territoire rwandais.
Il s'agit du soldat de 2ème classe Assumani Mupenda, le soldat de 2ème classe Anyasaka Nkoyi Lucien et le soldat de 2ème classe Bokuli Lote, révèle l'officier congolais.
Le général Ekenge soutient que cette situation des militaires congolais ou rwandais égarés et appréhendés en territoire étranger est fréquente entre les deux pays. Par conséquent, il déplore le fait que les éléments de l'armée rwandaise (RDF) aient choisi de tirer sur l'un de ces trois militaires.
L'armée congolaise dit avoir ainsi saisi le Mécanisme conjoint de vérification pour le rapatriement du corps du militaire tué et la libération des deux autres capturés.
Dans un communiqué diffusé sur son site officiel, le RDF précisait que le 3è militaire avait été tué alors qu'il tentait de tirer sur une patrouille de l'armée rwandaise.