A la suite du recensement des villes à haut risque d'inondations, la cartographie des bassins versants a été lancée hier, mardi 16 janvier. D'un coût de près de deux (2) milliards de FCFA, l'étude viendra s'ajouter aux résultats sur les cités inondables, afin de garantir de meilleures décisions dans la lutte contre les inondations.
Dans le cadre des activités du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (Pgiis), il a été procédé hier, mardi 16 janvier, au lancement d'une étude hydrologique et hydraulique sur quelques bassins versants. Selon le Directeur de la Prévention et de la Gestion des inondations, Madické Cissé, «cela fait suite à la cartographie des zones inondables à partir de laquelle 29 villes à risque ont été identifiées».
Cette étude qui est lancé permettra au Sénégal d'avoir un Plan d'actions afin de mieux gérer les inondations. «Les données qui seront produites vont servir de base pour faire des propositions de solutions. A partir de cette étude, nous allons disposer, sur les sept zones, de documents qui vont permettre à toutes les structures opérationnelles d'aller directement vers la réalisation des travaux. Ces études vont à la fois servir de plaquettes et de catalogue», espère-t-il.
Le coût du financement est estimé à près de 2 milliards de FCFA et vient de l'Agence française de développement (Afd). Selon son chargé de projet Eau et Assainissement, Diane Gauvrit, en procédant de la sorte, «l'Afd travaille avec l'Etat du Sénégal pour accompagner la Direction de lutte contre les inondations dans une logique d'améliorer les connaissances des risques, afin de les gérer de manière intégrée».
Parmi les 29 villes à risque, les plus susceptibles d'être inondées sont le triangle, Dakar-Joal-Tivaouane, y compris les villes de Thiés, Joal, Mbour et toute la région de Dakar. Mais il y a également l'axe Touba-Diourbel, l'axe Kaolack-Kaffrine et les régions de Kédougou, Tambacounda et Kolda. L'étude va durer 22 mois.