La transmission rapide de la conjonctivite bactérienne ces derniers temps rappelle de mauvais souvenirs à une population malgache qui a été éprouvée par l'épidémie de COVID 19, durant deux ans. Le fléau a été maîtrisé et aucune alerte sérieuse n'a été lancée. Mais à présent, c'est la conjonctivite bactérienne qui suscite l'inquiétude des personnels de santé. Cependant, cette affection est traitée de manière efficace dans les CSB et les cabinets médicaux et le ministère de la santé a pris toutes les mesures nécessaires pour que l'épidémie soit contenue. Les stocks de médicaments pour traiter les patients ont été constitués et les mesures de précaution sont rappelées à tous les citoyens pour éviter d'être contaminés.
Conjonctivite bactérienne : Nécessité des gestes barrières
C'est donc à Mahajanga qu'a pris sa source cette épidémie de conjonctivite bactérienne. Elle s'est transmise très vite et a provoqué un mouvement de panique. Ceux qui ont été contaminés ont vu leurs yeux rougir et les picotements ont vite été insupportables. Ils ont eu tendance à se frotter les yeux et ont donc transmis le virus à leurs proches. Les personnels de santé ont très vite pris la mesure de la situation. Ils ont traité les patients en utilisant des collyres antiseptiques, mais ils ont compris que l'épidémie allait s'étendre. Les autorités sanitaires ont décidé de réagir et le branle-bas a été lancé. Pour circonscrire l'épidémie, des mesures ont été prises, des lots de médicament ont été envoyés de Tana, mais le virus a quand même voyagé avec des personnes venant de Mahajanga.
C'est la raison pour laquelle de nombreux cas ont été constatés dans la capitale. Mais les patients ont reçu les soins adéquats. Des recommandations sont faites à tous les Malgaches. Comme lors de l'épidémie de la COVID19, il faut respecter les gestes barrières, à savoir se laver régulièrement les mains ou utiliser du gel antiseptique, éviter d'aller sur les lieux de grand rassemblement. Il faut tout de suite aller dans les centres de santé pour se faire traiter à la moindre alerte. Il n'y a pas de véritable panique à craindre, mais il faut rester vigilant.