Une opération de contrôle de qualité des produits de première nécessité est lancée à Taolagnaro. Jusqu'à jeudi dernier, aucune trace de riz avarié n'avait été détectée. Cependant, la surveillance se poursuit selon la DRICC Anosy.
Une opération de contrôle de qualité menée par l'équipe de la Direction régionale de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (DRICC) Anosy a été réalisée au niveau des magasins de stockage de riz à Taolagnaro, en réponse aux inquiétudes suscitées par des informations sur la possible commercialisation de riz avarié provenant de Mahajanga et de Toamasina. En effet, les craintes initiales provenaient des allégations suggérant que la cargaison défectueuse à Toamasina allait être acheminée par bateau vers Taolagnaro.
Pour prévenir toute vente de marchandises défectueuses sur le marché du riz, les contrôleurs de Commerce et de la Consommation ont entrepris une descente pour évaluer la situation au niveau des dépôts de produits de première nécessité (PPN) dans la région Anosy. Au cours de cette opération, les contrôleurs ont inspecté les magasins de stockage de PPN, notamment les réserves de riz, de sucre, d'huile alimentaire et de farine. Selon leur rapport, aucune trace de riz avarié n'a été constatée dans les quatre dépôts contrôlés, à savoir Ranomandry, Cascadeur, SK Distribution et Lovasoa.
Collaboration. Les contrôleurs ont également profité de l'occasion pour examiner les prix du riz sur le marché. Selon leur rapport, le prix d'un sac de 50 kg de riz à Taolagnaro varie entre 150 000 et 170 000 ariary, en fonction de la qualité et de la provenance du produit. Le riz pakistanais est coté à 155 000 ariary par sac, tandis que le riz indien est proposé à 170 000 ariary. Quant au riz Vary Gasy, son prix à la consommation oscille entre 900 et 1000 ariary par kapoaka. Malgré l'absence de riz avarié détecté, la DRICC Anosy a souligné que les contrôles de qualité se poursuivent sur le marché. Elle a également appelé les consommateurs à rester vigilants et à signaler toute anomalie ou incident suspect lié à cette affaire de riz avarié.
De son côté, le Ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) a annoncé le renforcement de la collaboration directe avec les transporteurs, en particulier les responsables des ports, pour collecter des informations sur les produits circulant sur le territoire malgache. Les descentes sur le terrain au niveau des différentes DRICC continuent dans le but de renforcer les contrôles et de protéger les consommateurs contre la vente de produits hors norme. Bien que l'opération à Taolagnaro n'ait révélé aucune trace de riz avarié, la vigilance demeure de mise, et les autorités continueront à prendre des mesures strictes pour garantir la qualité des produits alimentaires sur le marché malgache.