Madagascar: Chantage sexuel sur internet ou « sextorsion » - Un jeune «maître chanteur» de 23 ans, arrêté par la police

Un récent cas de chantage sexuel sur internet, communément appelé «  sextorsion « , a conduit à l’arrestation d’un jeune homme de 23 ans par la police de la cybercriminalité.

Le suspect, un expert dans l'utilisation de faux comptes sur Facebook, ciblait spécifiquement des jeunes femmes, les menaçant et exigeant des sommes d'argent en échange de la non-divulgation de vidéos intimes.

Selon les informations fournies par les autorités, le modus operandi du maître chanteur impliquait d'approcher ses victimes à l'aide de comptes fictifs, promettant une somme de 150 000 Ariary pour l'achat de vidéos intimes à caractère sexuel. Une fois les vidéos reçues, le compte du fraudeur est supprimé et un autre est créé pour intimider les victimes en exigeant 400 000 Ariary, sous peine de diffusion publique des contenus intimes.

Face à ces menaces, plusieurs jeunes femmes se sont résignées à payer la somme demandée. Cependant, malgré la soumission de certaines victimes, une plainte a finalement été déposée auprès des autorités de la cybercriminalité, conduisant à l'arrestation du jeune homme. On estime qu'une trentaine de jeunes femmes ont été victimes de ce chantage vicieux.

Le phénomène de chantage à la diffusion de photos ou de vidéos intimes sur internet est en constante augmentation, devenant une activité lucrative pour certains criminels. Le nombre réel de victimes reste difficile à évaluer en raison du silence honteux qui entoure ces affaires.

L'avènement des réseaux sociaux a apporté de nombreux progrès, mais a également ouvert la porte à la cybercriminalité, affectant un nombre croissant de personnes qui se retrouvent souvent impuissantes face à de tels actes malveillants.

Cette affaire met en lumière la réalité alarmante de la « sextorsion » et souligne l'importance pour les individus d'être conscients des risques potentiels en ligne, tout en encourageant une réponse proactive des autorités pour contrer ces formes de criminalité numérique.

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