2006, 2011, 2018 et aujourd'hui en 2023. L'histoire se répète. La vérité des urnes est et reste têtue. A chaque rendez-vous, il a tellement remporté les élections législatives que toutes les cabales politiques savamment ourdies dans certaines officines n'ont eu aucun effet pervers sur sa trajectoire.
L'homme est resté égal à lui-même. Il caracole au summum des résultats de la CENI et se maintient en tant que tel comme l'un des meilleurs leaders du Sud-Ubangi sur lequel Félix Antoine Tshisekedi, l'actuel Président de la République réélu, doit miser pour atteindre les tréfonds de cette Province née des cendres du démembre issu des Accords de Sun City.
Top dix des meilleurs élus de la RDC
D'ailleurs, dernièrement, certains montages grossiers ont désespérément tenté de l'égratigner en le mêlant inutilement aux dossiers de fraude et autres tricheries attribuées à 82 personnalités mais, les rapports aussi bien de la CENI que des services administratifs et de sécurité, tels qu'établis au niveau de la Province, l'ont propulsé dans le Top dix des Députés Nationaux les mieux élus sur l'ensemble du territoire national de la RD. Congo.
Pétard mouillé
Dans la même optique, le CDER, son parti, et la CODE, son Regroupement Politique, ont bénéficié de son aura jusqu'au point d'avoir à leur tour, le plus grand nombre de Députés élus dans cette partie du pays.
Ainsi, mieux que quiconque, Jean-Lucien Bussa, Leader du CDER et de la CODE, s'impose au Sud-Ubangi et il va de soi que ses records inégalables en termes des résultats obtenus à l'issue des scrutins fassent l'objet de toutes sortes des stratagèmes surannés et des machinations politiciennes laissant, derrière eux, une odeur suffocante d'un pétard mouillé.
Vers l'essentiel
Quoi qu'il en soit, la CENI n'est ni un tribunal, ni une Cour Martiale, ni encore moins un lieu devant pousser les candidats engagés dans une course électorale d'ouvrir, les uns envers les autres, les alvéoles du barillet des règlements des comptes. Normalement, lorsqu'elle -la CENI- a publié les résultats, au lieu de passer du temps sur les créneaux des réseaux sociaux à casser du sucre sur le dos des autres ou, plutôt, à jeter en pâture aux rapaces, l'honneur et la réputation des heureux élus, il serait recommandable, pour tous ceux qui se sentent morveux, de se moucher en recourant aux voies légales pour exprimer toutes les récriminations dans le cadre du contentieux électoral.
Car, plus le temps passe, mieux ils courent le risque de subir la rigueur de la loi, s'il faut penser au respect absolu des délais de prescription, conformément à la Loi électorale, à la Constitution ainsi que toutes les lois et tous les règlements en vigueur en RD. Congo.
Décidément, l'heure a donc sonné d'aller à l'essentiel.
Réfléchissez-y !