Afrique de l'Ouest: Examen de la situation des droits de l'homme au Sénégal dans le cadre de l'EPU, lundi à Genève

Dakar — La situation des droits de l'homme au Sénégal sera examinée, lundi, à Genève (Suisse), dans le cadre de l'Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, a appris l'APS.

Ce sera le quatrième passage du Sénégal, après février 2009, octobre 2013 et novembre 2018, devant l'EPU, un mécanisme unique qui permet d'examiner périodiquement la situation des droits de l'homme dans les 193 États membres des Nations Unies.

La délégation sénégalaise sera dirigée par Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux et ministre de la Justice.

Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (troïka) pour l'examen du Sénégal sont l'Allemagne, le Kazakhstan et la Somalie.

Le Groupe de travail sur l'EPU adoptera les recommandations faites au Sénégal, le 26 janvier. Selon la procédure, l'État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l'examen.

Dans un communiqué, le Conseil des droits de l'homme indique que le Sénégal est l'un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l'EPU au cours de sa 44e session qui se tient du 22 janvier au 2 février 2024.

Il explique que le Groupe de travail de l'EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l'homme, cependant, chacun des 193 États membres de l'ONU peut participer à l'examen d'un pays.

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L'EPU se fera sur la base du rapport national (informations soumises par l'État examiné) ; la compilation d'informations provenant de rapports d'experts et d'expertes des droits de l'homme, plus connus sous le nom de Procédures spéciales, d'organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l'homme et d'autres organismes des Nations Unies; les informations provenant d'autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l'homme, les organisations régionales et la société civile.

Le communiqué rappelle que l'EPU "est un mécanisme unique qui permet d'examiner périodiquement la situation des droits de l'homme dans les 193 États membres des Nations Unies."

Il ajoute que depuis la première session de l'EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l'EPU.

Pour ce quatrième cycle de l'EPU, les États vont à nouveau "énoncer les mesures qu'ils ont prises pour mettre en oeuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l'évolution récente des droits de l'homme dans le pays".

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