Rabat — Les travaux du 2è Symposium US-Africa Frontiers Program, organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ont pris fin jeudi à Rabat.
Cet événement de trois jours a été l'occasion pour les scientifiques africains d'échanger entre eux et avec leurs homologues américains des dernières avancées en matière de recherche scientifique et de développement technologique, notamment en ce qui concerne les technologies de détection, l'interaction homme-machine, la technologie verte pour l'adaptation au climat et la fabrication de vaccins.
Ce symposium a permis d'établir des ponts de communication entre les chercheurs américains et africains afin qu'ils mettent en place des projets de coopération, a affirmé, à cette occasion, le Secrétaire perpétuel de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, Omar Fassi-Fehri.
Dans une déclaration à la MAP, il a tenu à souligner la nécessité de profiter des financements américains en vue de garantir un rapport "gagnant-gagnant".
"Le Maroc dispose d'excellents chercheurs et centres de recherche", a indiqué, de son côté, Dalal Najib, membre de l'Académie Nationale Américaine des Sciences, Ingénierie et Médecine (NASEM), précisant que le Royaume est au carrefour de nombreuses influences et a beaucoup apporté au continent africain.
"Le Maroc est le pays idéal pour attirer les meilleurs scientifiques des États-Unis et d'Afrique", a-t-elle estimé, appelant les jeunes à établir des collaborations interdisciplinaires et transfrontalières afin de "mieux connecter les leaders d'aujourd'hui et de demain".
Pour sa part, Driss Ouazar, membre résident de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, a souligné, à l'occasion de la cérémonie de clôture, que ce symposium avait pour objectif final d'assurer le développement des technologies vertes et l'adaptation aux changements climatiques dans des secteurs importants notamment l'eau, l'agriculture, la santé et la production de vaccins.
Plusieurs thématiques ont été abordées dans le but de renforcer les connaissances des scientifiques et experts africains et américains et d'encourager la collaboration entre les deux parties dans le cadre de projets de recherche et d'innovation financés par de grands bailleurs américains, a-t-il ajouté.
Il a, dans ce sens, appelé à se tourner vers des technologies modernes, notamment les technologies digitales afin d'accélérer le développement dans les domaines liés à la recherche et de renforcer la souveraineté scientifique en ce qui concerne l'eau, la santé, l'agriculture et la production de vaccins.
Initié par l'Académie nationale américaine des sciences, ingénierie et médecine et l'Académie Hassan II des sciences et techniques, cet événement, qui a réuni une centaine de scientifiques de notoriété mondiale, des États-Unis et d'Afrique, visait à mettre en lumière les avancées de la recherche marocaine dans le Nexus Eau-Climat-Alimentation-Energie, à connecter les chercheurs marocains à un réseau exclusif de pairs américains et africains et à soutenir les efforts de la diplomatie scientifique marocaine, avec un focus sur les multiples actions menées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur des pays africains.