Dakar — L'enjeu du match Sénégal-Cameroun, ce vendredi à Yamoussoukro, lors de la deuxième journée dans la poule C de la CAN est largement commenté par les quotidiens reçus à l'Agence de presse sénégalaise (APS).
"Se qualifier dès ce soir !", s'exclame à la Une le quotidien Stades, rappelant que "trois mois après leur dernière rencontre amicale jouée en France, Sénégalais et Camerounais se retrouvent pour l'une des attractions de cette 2ème journée de la CAN ivoirienne. Un choc de Lions, entre ceux de la Téranga et Indomptables".
Le journal note toutefois, que "les deux équipes entament ce 2ème match avec des soucis différents. Le Sénégal cherchera dès ce soir (17h00) à se qualifier avant terme. Et ce, après sa large victoire en ouverture devant la Gambie (3-0). Le Cameroun voudra, lui, lancer sa CAN après son nul face à la Guinée (1-1)".
"Duel de Lions", dit L'As. "(....) vainqueurs d'entrée devant la Gambie (3-0), les Lions de la Teranga doivent confirmer leur statut de champions devant les Lions indomptables et vaincre enfin le signe indien", selon L'As.
Le Quotidien rappelle que les deux équipes, opposées en octobre dernier, en amical, s'étaient quittées sur une victoire des champions d'Afrique (1-0) à Lens, en France. "Comme pour dire qu'il y aura un sacré parfum de revanche cet après-midi sur la pelouse du stade de Yamoussoukro", souligne le journal.
"En tête du Groupe C, les hommes de Aliou Cissé, forts de leur expérience, affichent la sérénité. Ce qui n'est pas le cas chez leurs adversaires où l'affaire Onana et la blessure de leur buteur, Vincent Aboubakar, ont fini de jeter le doute", ajoute la publication qui affiche à la Une : "Faim de Lions".
L'Observateur voit ce match "comme une finale".
"C'est un match au goût d'une finale. Une rencontre qui promet d'offrir un spectacle. Entre Lions de la Téranga et Indomptables, l'histoire a toujours été rocambolesque et pleine d'émotions. Et il a fallu que le sort refasse le coup, mettant le Sénégal et le Cameroun, qui ont l'une des rivalités les plus pesantes du football africain, dans la même poule C, pour la 34e édition de la Coupe d'Afrique des nations, Côte d'Ivoire 2023. La 15e confrontation, la 7e en match officiel, entre Lions de la Téranga et Lions Indomptables, a une autre dimension. Elle intervient dans un contexte particulier où les deux équipes n'ont qu'une chose en tête, la victoire et les trois points à prendre", souligne L'Obs.
"Une affiche de finale avant la lettre", estime également WalfQuotidien. "Entre le Sénégal et le Cameroun, ce n'est jamais facile. Des oppositions tendues en un engagement sans faille dans les duels. Ah oui, normal puisque quand deux Lions se rencontrent, il faudra forcément qu'il y ait un Roi sur la pelouse. Le Sénégal entame cette 34ème Coupe d'Afrique des Nations dans le costume de rockstar avec le couronne de champion d'Afrique sur la tête. L'adversité sera encore plus élevée", indique walf.
Vox populi évoque "un duel de Lions aux allures de revanche". "Les retrouvailles entre le Sénégal et le Cameroun, ce vendredi (17h), seront un duel aux allures de revanche. Puisque, par trois fois de suite, en phase finale de la CAN, les Lions Indomptables ont toujours pris le dessus sur les champions d'Afrique en titre", rappelle le journal.
"Qui sont les vrais Lions", s'interroge Le Soleil en page intérieure". "C'est le gros choc du groupe C. Il y a toujours de l'électricité dans l'air lorsque le Sénégal et le Cameroun s'affrontent et ce sera encore le cas, cet après-midi, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Leader de ce groupe (3 pts), le Sénégal est en position de force pour se qualifier au tour suivant et il pourrait sceller l'affaire dès ce deuxième match contre le Cameroun en cas de succès", écrit le journal.
C'est "le moment de solder enfin les comptes", selon le quotidien Bës Bi. "(....) Un choc au sommet que les Lions devront gagner pour assurer définitivement leur qualification en huitièmes de finale mais aussi pour briser le signe indien face à des Lions indomptables que le pays de la Téranga n'a plus battus depuis 34 ans en Can", relève la publication.