L'administration fiscale mise sur la continuité et la stabilité de la politique fiscale. Pour cette année, il n'y aura pas de nouveaux impôts et taxes, ni augmentation des taux d'imposition
Ce qui n'empêchera pour autant pas l'Etat d'augmenter ses ressources puisque les recettes publiques seront revues à la hausse, cette année.
Hausse.Les prévisions de la loi de finances initiale 2024 font en effet état d'un taux de pression fiscale brute de 12,9%. En tout, le fisc mise sur 12 706,4 milliards d'ariary de recettes. Le total des recettes fiscales intérieures et douanières se chiffre ainsi à 10 179,7 milliards d'ariary en 2024, soit une hausse de 12,8% par rapport à 2023. Pour les recettes fiscales intérieures, la prévision totale est estimée à 5 492,7 milliards d'ariary cette année, contre 4 786,2 milliards d'ariary en 2023. Quant aux recettes douanières, elles seront au total de 4 687 milliards d'ariary en 2024, contre 4 236 milliards d'ariary en 2023. En somme, l'on assiste à une hausse des recettes fiscales intérieures et des recettes douanières cette année. Des recettes non fiscales de 231,3 milliards d'ariary sont également prévues, ainsi que des dons de 2 295,3 milliards d'ariary.
Pas de nouvelles pressions.Notons que la loi de finances initiale 2024 est marquée par l'absence de nouveaux impôts et taxes et le maintien des taux d'imposition. En somme, il n'y aura pas de nouvelles pressions sur les contribuables. Cette décision est dictée par le souci de l'Etat de maintenir une stabilité fiscale pour ne pas trop pénaliser le secteur privé. « Dans un souci d'une meilleure visibilité de l'entrepreneuriat qui a été significativement secoué par la crise sanitaire et l'inflation à l'échelle mondiale, les nouvelles dispositions fiscales instaurées par la Loi de Finances Initiale de l'année 2024 visent globalement à promouvoir une stabilité de la politique fiscale », indique l'exposé des motifs de la LFI. L'administration fiscale prendra également des mesures pour augmenter les recettes. Les nouvelles mesures ont pour objectif d'optimiser la capacité contributive des contribuables tout en veillant à améliorer les recettes fiscales. Les grandes lignes avancées portent essentiellement sur l'amélioration de la gestion fiscale, la sécurisation des recettes, ainsi que la prise de quelques mesures d'incitations fiscales. Quelques ajustements et précisions sur les règles de taxation sont, à cet effet, formulés et apportés dans le but d'assurer l'efficacité des actions de l'administration fiscale.
Cette dernière poursuit également ses efforts et ses actions dans le cadre de la formalisation.