Le corps mutilé et séparé de sa tête d'une travailleuse du sexe a été découvert à Ambohidratrimo. Elle n'avait pas donné signe de vie depuis lundi.
Assassinat monstrueux. Une femme de 35 ans, professionnelle du sexe, en a été victime, dans le district d'Ambohidratrimo. Il ne restait que la partie inférieure de son corps, de la hanche aux pieds, et sa tête défigurée quand le fokonolona les a retrouvées, mercredi et hier. Son corps et ses bras ont disparu. Ses intestins ont été trainés par des chiens. Sa soeur a signalé sa disparition à la brigade d'Ambohidratrimo avant-hier, car elle n'avait pas donné de ses nouvelles depuis le 15 janvier.
La trentenaire travaillait à Talatamaty. Une première alerte a été reçue le jour où sa soeur s'est présentée au bureau de la gendarmerie. Vers 10h45 du matin, le chef fokontany de Soamananety a informé qu'un crâne vient d'être trouvé dans un champ de manioc. Des gendarmes et le médecin du Centre de santé de base de niveau II d'Anosiala ont rapidement rejoint l'endroit, situé à environ trois kilomètres de leur poste. Ils ont découvert un crâne sans cheveux ni mâchoire inférieure. L'autorité locale l'a placé sur un tissu. Il était impossible d'identifier son sexe, femme ou homme.
C'était bien elle
Le médecin a tout simplement déclaré qu'il appartenait à une personne de plus de 18 ans et que son décès s'est produit à moins d'un mois. Les gendarmes n'ont pas ciblé d'autres indices suspects en inspectant les alentours. Le crâne a dû être enterré au cimetière pour étrangers en attendant l'évolution de l'enquête.
Dès le lendemain, plus précisément hier, à 5 heures du matin, le chef fokontany d'Ambohitsiroa a, lui aussi, avisé les gendarmes de la découverte d'une partie inférieure d'un corps féminin. Elle était abandonnée dans des buissons et ses cheveux éparpillés à ses côtés. Les témoins oculaires l'ont reconnue. Sa soeur qui habite à Ambohitsiroa-Est, a pu vérifier que c'était bien elle et que le crâne trouvé la veille était le sien.
L'examen du médecin fait état d'un homicide volontaire. Mais pour l'instant, les fins limiers essaient d'intensifier la collecte de renseignements. La famille de la défunte a formulé une plainte contre X. Elle a récupéré le crâne pour être inhumé avec le reste du corps.
