Alors que le viol est devenu un phénomène social des plus insistants en république de Guinée et pendant que son endiguement a longtemps été le cheval de bataille de l'honorable Mariama Tata Bah alors député de l'UFDG, la question reste en suspens et le viol endeuille encore et encore bien de familles.
Invitée de l'émission "femmes d'ici et d'ailleurs" du jeudi 18 janvier 2024 sur Espérance Fm, l'honorable est largement revenu sur ce projet qui lui tenait à coeur : « Je me suis fait entouré de députés juristes des plus performants que j'ai convaincus et on a rédigé un projet de loi visant la castration des violeurs et j'ai voulu partager ma vision avec mes congénères élues et l'une d'elles s'est levée pour dire que la loi est sévère et je n'ai pas manqué de lui signifier son hypocrisie car la victime, elle ne s'en remet presque jamais... »
Aux dires de l'honorable Mariama Tata Bah, son projet, elle a eu l'opportunité de le présenter au Canada devant ses paires du monde entier et elle a volé la vedette à tous à l'applaudimètre.
Pour l'instant, le viol reste une épine dans le pied des citoyens guinéens et si elle n'en démord pas l'honorable se promet que si un jour elle participe à une autre assemblée elle se battrait corps et âme pour que la loi soit, à défaut elle estime qu'une pétition signée par toutes les femmes capables de le faire et transmise au CNT permettrait de se pencher sur le problème faute de quoi : « Si un homme viole une personne ne faisons pas de bruit et ne l'agressons pas, munissons nous d'injections et inoculons lui un produit castrant, de nos jours une simple injection fait l'affaire et si l'on peut mettre tout le pays en prison qu'ils le fassent. »