Diamniadio — Le Projet d'amélioration des performances du système éducatif (PAPSE) a connu un démarrage tardif pour sa première année de mise en oeuvre en plus d'avoir été confronté à des difficultés et contraintes qui ont constitué un obstacle aux résultats escomptés, a indiqué la directrice de cabinet du ministre de l'Education nationale.
"Aujourd'hui, nous avons fait le tour de ce qui a été fait depuis le démarrage et nous devons noter que le démarrage a été un peu tardif vers le mois de juillet, avec des difficultés et des contraintes qui ont fait que cela n'a pas fonctionné comme nous aurions voulu (...)", a reconnu Khadidiatou Diallo.
Elle présidant jeudi la rencontre bilan et de présentation du plan de travail annuel du PAPSE à Diamniadio.
Elle estime qu'il est important de "partager les difficultés et les contraintes qui ont fait que cela n'a pas fonctionné normalement dans l'exécution des activités des différentes composantes du programme".
Ces contraintes ont été au centre des discussions de la première réunion du comité de pilotage du Projet d'amélioration des performances du systèmes éducatif (PAPSE).
Le rapport annuel de l'état d'exécution des activités remis aux participants fait état de "défis". Ceux-ci sont relatifs notamment aux retards dans la mise en place des activités et aux difficultés à obtenir une pleine adhésion de tous les acteurs impliqués dans le processus.
"C'est un projet qui, normalement, devrait pouvoir injecter dans notre système un peu plus de 57 milliards. Du mois de juillet au 31 décembre 2023, plus de 10 milliards [francs CFA] ont été décaissés dans le cadre de la réalisation des activités", a-t-elle signalé.
Le programme, d'une durée cinq ans (fin 2022-2027), vise à mettre en oeuvre un ensemble d'interventions en vue d'améliorer la qualité et l'éducation. Ses composantes sont l'encadrement pédagogique en lecture, l'amélioration de la capacité des enseignants, l'appui à une approche d'enseignement en langues nationales et l'appui aux mathématiques et aux sciences, entre autres.
Il s'agit aussi, à travers diverses stratégies, de "renforcer la résilience dans et hors des salles de classe et l'appui aux parcours éducatifs alternatifs".
L'objectif est selon Khadidiatou Diallo "d'atténuer les disparités en matière d'éducation et d'améliorer l'accès des élèves à une éducation de qualité".
Malgré les défis rencontrés, le rapport présenté par le coordonnateur du PAPSE, Elh Saliou Ngom a mis en lumière les "efforts soutenus déployés pour améliorer les résultats éducatifs"
"Les progrès réalisés jusqu'à présent, bien que partiels, reflètent la détermination du projet à instaurer un système éducatif inclusif, équitable et de qualité" a-t-il dit.
Le rapport cite en effet des réalisations telles que la révision des curricula en cours, la formation des inspecteurs généraux de l'éducation et de la formation (IGEF), la promotion de l'égalité des genres et l'amélioration de la gestion interne.