Afrique Centrale: Nicaise Moulombi sera à Yaoundé 'aux assises pour renforcer l'action climatique et développer une alliance pour les marchés carbone et la finance climat en Afrique centrale'

19 Janvier 2024

Nicaise Moulombi sera présent à Yaoundé du 23 au 25 janvier, aux assises pour renforcer l'action climatique et développer une alliance pour les marchés carbone et la finance climat en Afrique centrale

Son combat pour la préservation de l'environnement est connu, tant au Gabon dans son pays natal, que hors de ses frontières. Nicaise Moulombi, Vice-Président du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), Président de l'ONG Croissance Saine Environnement, prendra part " aux assises pour renforcer l'action climatique et développer une alliance pour les marchés carbone et la finance climat en Afrique centrale". Lesquelles assises auront lieu du 23 au 25 janvier prochain au Cameroun, précisément à Yaoundé.

L'objectif principal de ces assises est de faire l'état des lieux des marchés du carbone dans l'espace

francophone de la région d'Afrique Centrale et du Bassin du Congo en particulier en vue d'en dégager une démarche stratégique et régionale d'accompagnement des pays membres.

Les assises aborderont les différents types de marchés du carbone, en particulier les marchés volontaires et les initiatives promues par l'Article 6 de l'Accord de Paris (en particulier sous les alinéas 6.2, 6.4, et 6.8).

Il faut préciser que le continent africain n'échappe pas à la dynamique d'éclosion des marchés du carbone et a le potentiel de devenir un acteur majeur de ces marchés. Ainsi, certaines organisations estiment qu'à l'horizon 2050, le continent africain pourrait devenir un des plus gros exportateurs de crédits carbone, avec entre 1,5 et 2,5 gigatonnes d'équivalent CO2 évités, entre 120 et 200 milliards de dollars US de capitaux mobilisés et entre 110 et 190 millions de nouveaux emplois crées.

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En Afrique centrale en particulier, le développement des marchés du carbone pourrait, entre autres, soutenir la restauration des forêts, accélérer la transition énergétique et potentiellement assurer la protection des écosystèmes. Les initiatives visant à promouvoir le développement des marchés du carbone prolifèrent donc en Afrique.

La Banque mondiale, les banques régionales de développement telles que la Banque ouest africaine de développement (BOAD) ou la BDEAC et la Convention Cadre des Nations Unies contre les Changements Climatiques CCNUCC (via par exemple les Centre Regional de Colaboration pour lÁfrique de lÓuest te Central RCC WAC Africa ou la West African Alliance for Carbon MArkets and Climate Finance WAA), acteurs historiques de ce secteur, sont rejoints par de nombreuses initiatives régionales et autres, créant de fait une certaine confusion et des compétitions entre différents projets.

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