Alors que la publication de la liste définitive des candidats autorisés à participer à la présidentielle est attendue ce samedi, la plateforme de la société civile F24 appelle le Conseil constitutionnel qui doit arbitrer une quarantaine de réclamations de candidats, à veiller à ce que cette étape du processus électoral soit crédible et transparente.
Plus d'une quarantaine de recours ont été déposés devant le Conseil constitutionnel. La plupart portent sur le processus de contrôle des parrainages, ces 44 231 signatures d'électeurs exigés pour valider une candidature. De nombreux candidats dénoncent des erreurs. Face à ce nombre de réclamations record, la plateforme de la société civile F24 s'inquiète.
« Considérant le respect du calendrier électoral comme un impératif, F24 dénonce vigoureusement les manquements graves constatés lors du contrôle des parrainages et rappelle que l'organisation d'une élection apaisée, sincère et transparente le 25 février prochain nécessite la fin des voies de faits », a expliqué Mamadou Mbodj, coordonnateur du F24.
L'organisation de la société civile appelle donc le Conseil constitutionnel à veiller à un arbitrage juste de tous ces contentieux. Le F24 propose aussi une série de mesures pour s'assurer de l'organisation d'une élection crédible comme la publication du fichier électoral consolidé. Et la mise à disposition d'une carte électorale avec tous les bureaux de vote prévus pour que les citoyens puissent s'en emparer.
La plateforme de la société civile annonce enfin le recrutement de 150 000 volontaires afin de pouvoir les déployer dans l'ensemble des bureaux de vote du pays et oeuvrer à la transparence de cette présidentielle.