Madagascar: Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus existe

Se protéger contre une maladie mortelle. Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus existe bel et bien. On l'appelle le vaccin contre le papillomavirus humain (HPV), qui n'est autre que le virus transmettant la maladie.

L'utilisation de ce vaccin vise à couper la chaîne de transmission du virus. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) insiste ce mois-ci, janvier étant le mois de sensibilisation au cancer du col de l'utérus, sur l'importance de l'utilisation de ce vaccin. De plus, cet organisme recommande le dépistage, le diagnostic précoce, ainsi que l'administration du vaccin pour se protéger contre cette maladie, comme indiqué dans son dossier de presse datant du 1er septembre 2023. À noter que ce vaccin existe depuis 2006, mais son taux d'utilisation reste faible.

Bien qu'il ne soit pas obligatoire, il est fortement recommandé. Pour se protéger contre cette maladie grave, l'OMS conseille la vaccination des enfants de 13 à 15 ans en deux doses. « Faire vacciner ces enfants avant leur premier rapport sexuel est donc vivement conseillé, pour les protéger, mais aussi pour protéger leurs futurs partenaires », précise toujours l'OMS. Il est également possible de rattraper la vaccination jusqu'à 19 ans.

Il est important de noter que le papillomavirus est un virus très contagieux. Il existe plus de deux cents types, certains provoquant de petites verrues sur les organes génitaux, tandis que d'autres peuvent entraîner des lésions précancéreuses et des cancers.

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Efficacité

Bien que le HPV soit très répandu et facilement transmissible, la vaccination demeure l'alternative la plus importante pour y remédier. De plus, l'OMS annonce un objectif durable d'ici 2030, celui d'éradiquer totalement la maladie par l'introduction de ce vaccin, sachant que le cancer du col de l'utérus entraîne jusqu'à trois cent cinquante mille décès chaque année.

Des études ont déjà démontré l'efficacité de ce vaccin même avec une seule dose. Selon une étude réalisée par la Faculté de médecine de l'Université de Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec - Université de Laval, son efficacité atteint jusqu'à 85 %.

L'OMS annonce un faible niveau de sensibilisation et de connaissance de la maladie, ainsi que le coût élevé des produits et des vaccins qui entravent l'efficacité de la lutte en Afrique. Alors que les efforts pour éradiquer la maladie d'ici 2030 sont intensifiés afin d'assurer une meilleure détection, des soins et une prévention en temps opportun, la situation est devenue une urgence sanitaire.

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