Le maire de la Ville de Dakar, Barthélémy Toye Diaz a annoncé hier, vendredi 19 janvier, lors de l'inauguration du centre de dialyse de liberté 6, la construction de trois autres centres similaires. Il a rendu hommage à son mentor Khalifa Ababacar Sall, ancien maire de Dakar, en donnant son nom audit centre de dialyse.
Le centre municipal de dialyse de la ville de Dakar porte désormais le nom de l'ancien maire de Dakar, khalifa Ababacar Sall. L'actuel maire Barthélémy Diaz lui a fait cet honneur lors de la cérémonie d'inauguration de l'édifice, hier, vendredi 19 janvier. Selon M. Diaz, il reste dans la continuité des projets émis par son mentor Khalifa Sall qui n'a pas eu le temps de les concrétiser à cause de brouille avec l'Etat. Pour ledit centre municipal d'hémodialyse, le maire Diaz a fait savoir que leur choix a été porté sur une infrastructure moderne de grande capacité d'accueil pour un montant de plus de 385 millions de F Cfa.
Le centre municipal d'hémodialyse est équipé de 40 générateurs de dernière génération pour la prise en charge de plus de 80 malades par jour. De deux systèmes de traitement de double osmose ; des appareils de diagnostic et de prise en charge des malades ; de deux unités de traitement pour la stérilisation et le renouvèlement de l'air dans les salles de dialyse ; des fauteuils roulants pour le déplacement des malades ; des mobiliers médicaux notamment des lits, fauteuils, armoires, tables de consultation » . Et de poursuivre : « d'une ambulance toute neuve pour le transport des hémodialysés au besoin vers des structures sanitaires beaucoup plus pointues.
Le centre municipal d'hémodialyse a été construit et livré dans le strict respect des normes d'installation, de sécurité et environnemental». Pour le maire de Dakar à travers ces projets de santé dont il a promis trois autres centres de dialyse, un hôpital, sa politique reste de s'investir dans le capital humain en plaçant ainsi une priorité particulière au secteur de la santé.
Du côté du ministère de la santé et de l'action sociale, les Maladies non transmissibles gagnent du terrain dans le monde. Et le Sénégal n'est pas un cas d'exception. L'Oms prévoit une prévalence de l'augmentation de la maladie chronique de 17% dans deux ans si rien n'est fait. Au Sénégal des centaines et des centaines de personnes sont aujourd'hui, touchées par la maladie rénale.
Le rapport que nous avons fait en 2023 fait état de mille malades qui sont aujourd'hui, en train d'être suivis par les centres de dialyse mais à côté nous avons malheureusement mille autres qui ont besoin d'être dialysés et malheureusement qui n'ont pas accès à ces centres de dialyse. D'où l'importance et la pertinence de ce centre de dialyse de Liberté 6» a renseigné le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Moustapha Diop. Et d'ajouter : « ce centre que nous sommes en train d'inaugurer est le 28ème au Sénégal.
Aujourd'hui, nous avons la chance d'avoir dans chaque région au moins un centre de dialyse qui est fonctionnel. Mais à Dakar nous avons au total 11 centres de dialyse dont 8 publics et trois privés. Et ce centre de dialyse de Liberté 6 est le 8ème et le premier aussi réalisé par une ville du Sénégal. Nous invitions les autres maires du Sénégal à suivre la même voie. Les infections rénales même si elles sont souvent silencieuses peuvent être détectées, prévenues et stoppées. Mais cela passe par des règles d'hygiène élémentaires ce qui explique toute l'importance accordée par l'Etat du Sénégal ».