Match amical qui vous a permis de bien jouer contre le Cameroun ?
Il faut féliciter les joueurs, ils ont respecté les consignes ils ont travaillé sur ces deux trois jours qui ont précédé la rencontre contre la Gambie. Ils ont été réceptifs. Ils ont contrôlé le match même si on a eu quelques frayeurs en deuxième période. Mon seul regret c'est d'avoir pris ce but sur coup de pied arrêté, on aurait pu être un peu plus attentif, mais le salue la qualité de jeu de mes joueurs.
Après la qualification ?
C'est difficile dans une compétition de promettre quoi que ce soit. On a validé notre ticket pour les 8e, mais ce n'est pas encore fini. Il nous reste ce dernier match de poule contre la Guinée. Une rencontre très importante. Rappelez en 2017 on avait gagné nos deux premiers matchs avant de faire match nul contre l'Algérie après la belle équipe du Cameroun nous a éliminé en quart de finale. On reste encore sur l'objectif qui est de jouer les 7 matchs, on a joué les deux et on va continuer et garder l'humilité.
Qu'est-ce qui a permis de tuer le suspens ?
Je ne sais pas si on a tué le suspense mais cette envie là c'est une culture depuis longtemps. Quand on arrive en équipe nationale, ce n'est plus un club. C'est avec beaucoup de détermination, c'est comprendre qu'il y'a plus de 17 millions qui sont partout dans le monde et qui nous suivent. Donc il ne faut pas les décevoir, et il faut toujours essayer de faire mieux. C'est l'expérience aussi, on a vécu des moments difficiles, des échecs, c'est ça aussi qui fait qu'on a tout d'une équipe. On a appris de nos échecs. Il y'a de la solidarité ça commence par les joueurs, dans les moments difficiles. Mais comme je le dis, ça reste du football, on a gagné contre le Cameroun mais cela n'enlève en rien les qualités du Cameroun. Je sais qu'ils vont se battre pour au moins terminer 2e ou 3e de cette poule.
Le positionnement de Pape Gueye
Vous savez il fait très chaud avec cette intensité qu'on ne peut pas tenir tout une rencontre. On a décidé de on a évolué avec un zone médian pour après sortir. Ça nous a un peu réussi. On a été solide, on ne les a pas laissé entrer dans notre bloc. La seule solution qu'ils avaient c'est de verticaliser. Les deuxièmes ballons nous permettaient d'aller rapidement en transition. Effectivement on n'est pas une équipe qui attend, on est une équipe qui avance qui va très haut.
Vous avez solde vos comptes avec Song après la défaite de 2002 ?
Le Cameroun reste le Cameroun. Mais je le dis encore, on est venu chercher notre premier sacre en terre camerounais. Il fait du bon travail, il a perdu aujourd'hui contre nous mais cela n'enlève en rien de ses qualités. Mais ce que je veux dire c'est que le Cameroun a changé de profils de joueurs. Aujourd'hui ce n'est plus Eto'o, ce n'est plus Kalla, ce n'est plus Tchato...des joueurs qui sont dans l'impact. Le Cameroun a des profils de joueurs qu'il faut rapidement s'adapter. Des joueurs qui aiment le ballon et qui ne sont pas dans l'impact comme leurs aînés. C'est ce qui s'est passé un peu avec le Sénégal. Donc le football évolue et il faut s'adapter aux profils de joueurs.