Le général Olivier Elack Andriakaja, directeur général du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) tape du poing sur la table. Il appelle à l'application des sanctions envers les transgresseurs des règles. « Assez les sensibilisations. Elles ne sont plus efficaces. Il est temps de procéder à l'action. En cas d'infractions, les auteurs doivent être arrêtés. Vous pouvez aviser le BNGRC, pour les emmener au commissariat de police, si vous n'osez pas. Le problème, c'est que nous subissons les conséquences des infractions des autres», a-t-il déclaré, samedi, lors d'une opération d'assainissement pour la prévention des inondations, dans le fokontany d'Ilanivato.

Le BNGRC a procédé à une opération d'assainissement, au niveau de sept axes, dans la ville d'Antananarivo. L'objectif est de déboucher les canalisations, pour faciliter l'évacuation d'eau et prévenir la montée des eaux. Dans la ville d'Antananarivo, l'obstruction des canalisations est la principale cause des inondations. Les canaux sont, soit bouchés par des déchets en plastique, soit bouchés par des constructions illicites. L'Autorité de protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (Apipa) et la Commune urbaine d'Antananarivo curent, tant bien que mal, les canaux. Mais les problèmes reviennent, toujours.