L'ONG Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI) a regretté, ce lundi 22 janvier, que les électeurs du Kasaï-Central n'ont pas fait confiance aux femmes en élisant que deux d'entre elles, sur les 31 députés qui devront siéger à l'assemblée provinciale.
La directrice pays de cette organisation féminine, Nathalie Kambala constate que, comme en 2018, les chiffres n'ont pas bougé.
« Les femmes représentent pratiquement 6 % donc 2 femmes sur 31 postes. L'année 2018, il y avait une femme à la députation nationale, deux à la députation provinciale. Heureusement à l'époque, il y avait beaucoup de suppléantes. Mais maintenant quand je vois l'ossature de l'Assemblée, la plupart des députés vont siéger et je ne vois pas les femmes revenir comme des suppléantes », a-t-elle regretté.
Elle s'indigne de ce manque de confiance des électeurs pour les femmes du Kasaï-Central, alors que beaucoup d'efforts ont été fournis pour sensibiliser la population à les voter pour une bonne représentativité au sein des institutions.
« Rien n'a évolué malgré les multiples efforts fournis. Les structures des femmes, la société civile, les partis politiques. On a senti qu'il y a encore une résistance de la part de notre communauté vis-à-vis de la femme », s'est plaint Nathalie Kambala.
Toutes fois, la directrice pays de FMMDI encourage les deux nouvelles élues mais aussi les candidates qui ne l'ont pas été.