Dakar — Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné dimanche à Kampala, la nécessité pour les pays en développement d'accroître les efforts allant dans le sens d'une réforme des institutions et cadres internationaux devenus »obsolètes ».
Intervenant à l'ouverture dans la capitale ougandaise du 3e sommet du Groupe des 77 (G77) et la Chine, le chef de l'Organisation des Nations unies a estimé que les bénéficiaires actuels de la gouvernance mondiale sont »peu susceptibles de mener sa réforme ».
»C'est donc de vous que doit venir l'élan du changement. Je vous demande instamment de continuer à faire avancer ces efforts », a insisté Antonio Guterres dans des propos rapportés par le site d'information des Nations unies, Onu Info.
Dans la foulée de son intervention à l'ouverture de ce sommet, le chef de l'ONU s'est à travers un message sur le réseau social X étonné du fait que le continent africain ne disposait pas encore d'un seul membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
« Comment accepter que l'Afrique ne dispose toujours pas d'un seul membre permanent au Conseil de sécurité ? », s'est notamment interrogé Guterres.
Le G77 compte 130 pays sont membres. Il est présenté comme le plus grand regroupement du Sud, représentant 80% de la population de la planète. Selon le chef de l'ONU, leur solidarité et leur partenariat sont essentiels pour »construire un monde durable, pacifique et juste pour tous ».