Depuis que le Cameroun a arraché la seule chance que El Hadj Diouf avait de remporter la Coupe d'Afrique des Nations, ce dernier n'a jamais pardonné aux lions indomptables. Chaque fois qu'il trouve moyen de nous insulter il n'hésite pas. Il l'a fait en 2002 au Japon. Tu ne verras pas un camerounais faire cela à l'encontre de l'équipe du Sénégal. Ce qui distingue les Sénégalais des Camerounais, c'est le niveau de leur éducation. Au Sénégal, l'apprentissage du Coran dès le plus jeune âge est suivi par la suite d'une solide base en français. C'est pourquoi de nombreux joueurs sénégalais s'expriment avec aisance et expliquent les choses avec pertinence. Mais ici, le cas de Diouf est différent, car il souffre d'un complexe de supériorité exceptionnel. C 'est un joueur de nature aigri.
J'ai vécu au Sénégal à l'époque de sa gloire, ce qui me permet de parler en connaissance de cause. Diouf est un provocateur, un impertinent, il s'attaque à tout et s'immisce dans des problèmes qui ne le concernent pas. Il est allé jusqu'à agresser l'ex- femme de Khalilou Fadiga en boite de nuit. « Guinéen dehors disait-il au micro de la boite », celle-ci était de nationalité Guinéenne.Il se retrouvera devant les tribunaux. C'est un homme qui critique tout, il critique les fleurs sur les arbres, il critique la couleur des eaux dans le fleuve, il critique même la place des poubelles dans la rue. C'est un rêveur qui n'a pas atteint ses perspectives. Il se rattrape autrement. C'est un homme à la bouche fourchue.
Il n'a jamais rien remporté, ni en club ni ailleurs, à l'exception de sa passe décisive en Coupe du Monde qui gagna la France. Diouf est un joueur comme tout le reste joueur sénégalais. Diouf n'a jamais atteint le niveau de Jules Bocandé, mais il aspire à être considéré comme le Sédar Senghor du football sénégalais. Ni lui ni Sadio Mané ne peuvent rivaliser Jules Bocandé, qui reste le meilleur joueur sénégalais de tous les temps. Si Sadio Mané continue sur cette voie, il pourrait bien détrôner Jules. Malgré une éducation familiale solide à laquelle il a beaucoup donné par sa grande générosité, Diouf est un enfant de la rue, indiscipliné sur le terrain. Pour lui, le Sénégal est le pays le plus beau, le plus intelligent, le plus adroit, le pays qui a une relation privilégiée avec Dieu.
Lorsqu'il jouait, il faisait tout pour être sous les feux de la rampe, insultant les autres sur le terrain. Son amour pour le Sénégal le rend aveugle à la réalité, au point qu'il prétend jouer mieux qu'Eto'o Fils ou Didier Drogba. C'est louable qu'il serve le football, mais sur la scène internationale, il ne représente pas grand-chose. Ses critiques envers les autres ne servent qu'à renforcer l'avenir du football sénégalais, c'est bien, mais qu'est-ce qu'il a remporté quand il jouait. Diouf n'a jamais cité un camerounais comme référence. Il préfère citer Okocha, c'est son droit. Mais Okocha était un jongleur, ce n'était pas un joueur de la classe, Samuel Okoradji, ou Henry Wosu, Stephen Kenchi. El Hadj Diouf a la même attitude que faisait Youssouf Fofana, l'ivoirien. Les défaites du Cameroun sont temporaires, bientôt nous nous relèverons. Aucun autre pays africain n'a l'histoire du Cameroun dans le domaine football. Nous traversons une période difficile, mais nous allons bientôt redresser la barre et retrouver notre stature internationale, que EL HADJ Diouf semble vouloir ternir pour mettre en avant son pays, qui n'a pas encore fait grand-chose sur la scène mondiale. Tout ce dont le Cameroun a besoin, c'est de se relever et de faire preuve de patriotisme pour revenir au sommet et surpasser toutes les autres équipes, malgré ce mauvais départ.