Des acteurs économiques ont bénéficié d'une session de formation sur l'accès à la justice. Sur initiative de l'observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) en partenariat avec coopération Allemande (GIZ), ce renforcement des capacités qui a lieu ce mardi 23 janvier, entre dans le cadre du projet d'appui à l'amélioration de l'accès à la justice pour les acteurs économiques au Sénégal. Il s'agit en clair de permettre à ces acteurs d'avoir une bonne maitrise des aspects juridiques relatifs au secteur.
Afin de permettre aux acteurs économiques d'avoir une bonne maitrise des aspects juridiques, l'observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) en partenariat avec le GIZ a organisé une session de formation sur l'accès à la justice à l'endroit des acteurs économiques. Cette initiative entre dans le cadre de son projet d'appui à l'amélioration de l'accès à la justice pour les acteurs économiques au Sénégal (PAMEJAS). Il s'agit en clair, « d'un projet initié pour promouvoir des initiatives visant aujourd'hui, à renforcer les connaissances des acteurs économiques sur les aspects juridiques relatifs au secteur, pour leur permettre de mieux maîtriser les voies et moyens sur le plan juridique et de renforcer leurs statuts et leurs légitimités dans le cadre de la mise en oeuvre de leur activité économique », a souligné Alioune Ndiaye, responsable des programme à OSIDEA.
Ce renforcement des capacités qui en est une parmi les trois axes que regroupe le projet va également permettre selon le responsable des programmes à OSIDEA, « aux différents acteurs de pouvoir connaître leurs droits et de pouvoir également avoir connaissance de toutes les dispositions juridiques qui s'offrent à eux pour leur permettre de trouver une issue favorable en cas de conflit. »
Pour la session organisée ce mardi 23 janvier à la maison de la presse Babacar Touré, il a été dénombré 35 participants avec une présence significative de femmes. Une forte présence qui s'explique par le fait dit-il « On ne peut pas parler d'entreprenariat sans parler de femmes, parce qu'elles sont même au-devant de la scène. Quand on connait toutes les responsabilités aujourd'hui, qui sont endossées par cette bonne frange de la société, il serait important de leur accorder une place de soi dans le cadre de cette formation. »
Représentante de la GIZ, Katy Diaw Camara, représentante de la GIZ lors de cette cérémonie d'ouverture de cette session de formation, estime pour sa part, « On a tendance à former nos acteurs économiques sur les aspects liés à la gestion comptable, à tout ce qui est économique. Le droit, c'est la locomotive de la sécurité économique. Parce que les acteurs économiques ont tendance accéder aux marchés publics. Et pour cela, il faudra tout ce qui est cadre juridique. »
Donc, soulignera-t-elle, « C'est une chance pour ces acteurs économiques d'avoir tout ce qui est bagages juridiques pour pouvoir propulser leurs activités pour pouvoir prétendre aux marchés nationaux et internationaux. Et pour cela, c'est aspects juridiques sont incontournables. »
« C'est pour cela que nous ne ménageons aucun effort pour accompagner OSIDEA pour ces sessions de formations juridiques liées à ces activités comme le droit constitutionnel, le droit des obligations et la gestion même du personnel », a conclu la conseillère technique au niveau de la GIZ.
Après Dakar, ce projet selon Alioune Ndiaye, sera déployé dans les régions telles que Ziguinchor, Kaolack, Saint-Louis...